LES AMITIÉS QUE L’ON CRÉE PENDANT NOS ETUDES SERAIENT LES PLUS SOLIDES

Crédit : NBC Television

Une étude américaine prouve que nos potes de fac sont les plus fidèles. 

« Amies pour la vie ». Si l’on se souvient très bien avoir écrit ces mots au stylo pailleté dans l’agenda de Delphine, notre meilleure copine au collège, force est de constater que la vie, c’est long, et que Delphine ne fait malheureusement plus partie de notre réseau de proches (aka groupe Whatsapp de prédilection). Pourquoi un destin si tragique ? Car à 13 ans, on a encore le temps de changer et donc de s’éloigner plus ou moins volontairement des personnes et intérêts qui nous plaisaient tant à l’époque. Voilà comment Delphine et les Sum 41 ont été cruellement rayés de la carte : en grandissant.

Heureusement pour notre vie sociale (quoiqu’on se damnerait pour un samedi soir seule devant Netflix, mais c’est un autre sujet), il y a certains amis qui ne disparaîtront pas si vite, bien au contraire. Et d’après une étude, il s’agirait de ceux que l’on se fait lors de nos études, justement. On vous explique.

Lorsque l’on entreprend un cursus universitaire, on est plus âgé et surtout, il y a de grandes chances pour que l’on suive un parcours lié à notre passion et à des choses qui nous définissent davantage que 2h de cours sur Pythagore un samedi matin. 

Selon Glenn Sparks, professeur à l’Université de Purdue, « avoir et garder des amis proches tout au long de sa vie est essentiel à notre santé. Et les études supérieures sont idéales pour créer de telles amitiés car il s’agit d’un moment unique dans notre vie ». On tisserait ainsi des liens plus indéfectibles qu’à l’enfance ou à l’adolescence… renforcés par le miracle du XXIe siècle : l’accès à des outils de communications ultra-performants. 

« Les amis qui échangent fréquemment réussissent davantage à maintenir une vraie complicité », ajoute Glenn Sparks. C’est à travers une étude qu’il a réalisé en 2007, sur les facteurs qui garantissent une amitié qui dure, qu’il a déterminé que la proximité n’était pas la raison numéro un de ce phénomène, mais qu’il s’agissait plutôt d’entretenir le contact, et ce surtout en cas d’événements majeurs. Ce que nous sommes apparemment plus à même de faire avec nos amis d’études supérieures un an, deux ans ou même dix ans après avoir quitté la fac. Pourquoi ? Parce que l’on vivrait globalement les mêmes choses au même moment… Et ça, ça rapproche.

> Article de Pauline Machado

Partager sur :

Vous pourriez aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *