LE SEXE SERAIT BON POUR LA MÉMOIRE (ET LE CERVEAU EN GÉNÉRAL)

Crédit : Entertainment One

Si nous ne sommes pas sûres d’avoir besoin d’une raison scientifique pour se convaincre que prendre son pied sous la couette, c’est chouette, il y a tout de même des arguments qu’on ne peut pas ignorer. Amis poissons rouges, voici une façon plutôt agréable d’appréhender vos pertes de mémoire à court terme — ou comment lier l’utile à l’agréable. 

Après des recherches rondement menées par l’Université de Lancaster, qui dénonçaient les conséquences néfastes d’un trop plein de Netflix sur les relations sexuelles, les universités anglo-saxonnes s’attaquent cette fois-ci au lien bénéfique entre le sexe et la stimulation de la mémoire, voire du cerveau en général, chez les séniors. C’est Mark Allen de l’Université australienne de Wollongong (essayez de le prononcer rapidement plusieurs fois) qui avance les résultats d’une étude réalisée sur 6000 adultes de plus de 50 ans, publiée dans le journal Archives of Sexual Behavior. Au bout de deux ans de travail, le chercheur arrive ainsi à la conclusion que plus on échange intimement, moins on a de chance d’oublier où on a posé ses clés.


Attention, on ne parle pas ici de personnes atteintes d’Alzeimer mais plutôt d’individus sujets à des oublis fréquents et peu alarmants. Les sujets ont d’abord été interrogés sur la fréquence et le caractère de leurs rapports (du bisou langoureux au câlin plus poussé), puis ont effectué un premier test de mémoire qu’ils ont répété deux ans plus tard. Et là, miracle, les personnes qui avouent passer le plus de temps dans la chambre correspondent à ceux dont la mémoire est la plus intacte. Pourquoi ? D’après Mark Allen, l’intimité pourrait booster les zones de notre cerveau aussi rattachées à la mémoire, telles que l’hippocampe. Et il n’est pas le seul à se prononcer sur le sujet.

Au cours des années précédentes, l’Université de Manchester a évoqué que l’on possèderait davantage de force intellectuelle si l’on était actif sexuellement jusque tard (l’étude visait les 58-98 ans), et les universités d’Oxford et de Coventry admettaient quant à elles que les fonctions cérébrales s’amélioreraient. 

Notre conclusion à nous : pour vieillir en bonne santé, aimons-nous.




> Article de Pauline Machado
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