LAURE PROUVOST EXPOSE SES ŒUVRES AU STUDIO DES ACACIAS

Crédit : Paul-Emmanuel Reiffers et Laure Prouvost

Paul-Emmanuel Reiffers invite Laure Prouvost au Studio des Acacias, avec son exposition « You Are My Petrol, My Drive, My Dream, My Exhaust » dans le cadre de la FIAC 2018.

 
Du 19 octobre au 11 novembre, le Studio des Acacias, demeure pour les artistes et espace où se côtoient toutes les formes d’expression contemporaines, accueille « You are my Petrol, my Drive, my Dream, my Exhaust » (« Tu es mon essence, ce qui m’anime, mon rêve, mon épuisement ») : un regroupement de films immersifs, d’installations, de tapisseries et de dessins… Comme à son habitude, l’artiste fait dialoguer les différentes expressions de son art entre elles, par la diversité des formes et surtout par un jeu constant du langage. Un langage omniprésent, qui est principalement un terreau fertile au jeu et au « loufoque » : un terme souvent employé pour qualifier le travail de Laure Prouvost.

Crédit : Laure Prouvost, « Ring, Sing and Drink for Trespassing »

 
L’été dernier, lors de son exposition « Ring, Sing and Drink for Trespassing » au Palais de Tokyo, une œuvre a attiré l’œil des Paulettes : la fontaine à boobs, symbole de féminité, une manière pour l’artiste de se réapproprier l’image de la femme, trop peu représentée par des artistes féminines jusqu’à présent. L’emplacement de la fontaine est lui aussi significatif : elle se trouvait au cœur de l’exposition.
 
En 2013, son film « Wantee » (présenté lors de l’exposition « Schwitters in Britain » à la Tate Britain à Londres) s’est vu récompensé d’un Turner Prize : le prix le plus prestigieux en art contemporain au Royaume Uni – de plus, elle est la première artiste française à le remporter. « Wantee » démontre l’importance de l’inspiration du mouvement dadaïste dans son œuvre : un mouvement artistique que l’on peut caractériser par la remise en cause permanente des conventions, des limites idéologiques ou esthétiques auxquelles se confrontent les artistes. Wantee est le surnom de la compagne du dadaïste allemand Kurt Schwitters, en raison de son habitude à lui demander : « Want tea ? » (« Tu veux du thé ? »), Kurt Schwitters qu’elle met d’ailleurs en scène dans l’histoire fictive du film. Le magazine Télérama qualifie le travail de Laure Prouvost ainsi : « C’est dada au pays des merveilles ».
 
Une chose est sûre, nous n’avons pas fini d’entendre parler de Laure Prouvost : elle représentera la France à la 58ème Biennale internationale d’art de Venise en 2019.
 
En attendant, vous la retrouverez au Studio des Acacias du 19 octobre au 11 novembre (entrée libre).
 
> Article de Shannon Marini
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