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Après un mois d’octobre dédié à la sensibilisation au cancer du sein, on avait envie de vous parler du tatouage post-mastectomie. Utiliser le tatouage pour se reconstruire lorsque l’on a subi un cancer du sein et un traitement très lourd dont une mastectomie, c’est-à-dire une ablation du sein, se présente désormais comme la potentielle dernière étape d’une reconstruction physique et mentale.
Pour beaucoup de femmes, la féminité réside en grande partie dans l’aspect de leur poitrine. La mastectomie est alors une épreuve d’autant plus difficile qu’elle priverait les femmes atteintes d’un cancer du sein d’une partie de leur féminité. Le tatouage devient alors une façon de se réapproprier son corps et ses seins, après un traitement médical éprouvant, autant physiquement que psychologiquement. Le tatouage peut apparaître comme la dernière étape de leur reconstruction.
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Il existe plusieurs types de tatouages, selon les attentes de chacune – un tatouage artistique, couvrant les cicatrices ou situé à l’emplacement du mamelon par exemple. Il existe aussi le tatouage de téton en 3D, une technique initiée par Vinnie Myers il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis. En France, c’est Alexia Cassar qui introduit cette technique et ouvre le premier salon de tatouage dédié à la reconstruction mammaire, afin de reproduire le téton de la manière la plus réaliste possible.
L’année dernière, le magazine Inked consacrait un numéro et une couverture à ces femmes tatouées pour célébrer leur courage ainsi que le corps féminin – beau, en toute circonstance.
> Article de Shannon Marini