5 TIPS DE NANA ENCEINTE POUR SE FAIRE KIFFER PENDANT LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Puisque les fêtes ne sont pas toujours simples pendant la grossesse, voici quelques trucs validés par nos soins pour en profiter un maximum.

Noël, c’est demain. Littéralement. Tous les ans, on frétille d’impatience à l’approche de cette période, oscillant entre un enthousiasme débordant pour les guirlandes et boules en tout genre, et notre hâte absolue de se mettre à table pour quatre heures. Tout nous plaît dans les repas des fêtes de fin d’année. Le saumon fumé, les huîtres, la dinde aux marrons, les pommes de terre huileuses qui accompagnent le plat principal, le fromage à n’en plus finir, la bûche, les cadeaux. Et le champagne qui coule à flot.

Seulement voilà, cette année, le programme a changé. On attend “un heureux événement”. Si la situation nous met en joie pour ce qu’elle promet au bout de neuf mois – un bébé à cajoler -, autant vous dire qu’en cette occasion particulière, on craque. On s’imagine avec notre pauvre jus d’orange en brique quand tout le monde trinquera de sa flûte bien remplie, et on est à deux doigts d’annuler le réveillon. Surtout que l’affront se reproduira une semaine plus tard, pour le 31. Et là, il n’y aura même pas de dinde pour nous consoler. 

Heureusement, il existe quelques parades bien pensées par les futures mamans avant nous pour quand même passer un bon moment. Personnellement, j’en ai testé quelques-unes. Et j’ai largement approuvé. Et dieu sait si j’aime tout ce qui n’est ni pasteurisé, ni recommandé par la Loi Evin. Alors comme le grand truc des fêtes, c’est le partage, je vous livre mes astuces pour ne pas finir le moral en vrac devant un pain surprise au thon.

1. Remplacer le champagne par d’autres bulles

Et par “autres bulles” on parle d’Appletiser, un apéritif savoureux qui vient de débarquer en France tout droit d’un verger sud-africain, et qui nous arrange bien dans notre état. Pour cause, on n’y trouve aucune trace d’alcool. Que des bulles et de la pomme (sept variétés exactement, sans sucres ajoutés). Et une couleur similaire au champagne qui rendra l’astuce indétectable une fois versée dans une flûte classique. De quoi camoufler votre grossesse si vous ne l’avez pas encore annoncée, ou vous réconcilier avec l’esprit de fêtes en misant sur les apparences. Et même vous donner envie de continuer à le déguster post-partum.

Crédit : Appletiser

2. Troquer les huîtres par des coquilles Saint-Jacques

Ou des crevettes bien cuites, ou des langoustines à point. Voire un caviar d’aubergine si vraiment vous êtes fâchée avec la mer. Qui aime les huîtres autrement que pour la sauce échalote, de toutes façons ? Rien que la texture file la nausée et l’idée d’engloutir un truc vivant ne nous a jamais emballée. Ou du moins c’est ce dont on essaie de se persuader en assistant, impuissante, à la disparition quasi immédiate d’une demi douzaine d’entre elles dans la bouche de notre frère. Rira bien qui rira le dernier cependant, en voyant arriver une entrée concoctée spécialement pour nous – et avec double ration pour la peine.

3. Avoir une bonne excuse de n’en foutre pas une…

Peu importe le stade de la grossesse : créer la vie, ça crève. Et personne ne pourra dire le contraire. C’est donc tout naturellement que vous vous délesterez des corvées pour passer ces quelques jours à mater des films de Noël sur le canapé, pendant que votre entourage se relaiera pour mettre la table/vous masser les pieds. Vous sentez une résistance dans le clan familial ? Proposez-leur d’aider tout en racontant vos cours de préparation à l’accouchement. Lancez un “J’hésite à conserver mon placenta après la naissance, t’en penses quoi ?”, et vous devriez être dispensée d’approcher la cuisine pour les semaines à venir.

4. … et de prendre trois parts de bûche

Notre gynéco a eu beau nous marteler que non, être enceinte ne signifie pas manger plus, force est de constater qu’on a faim – et que l’adage “manger pour deux” a la dent dure. Tant mieux, notre incapacité à goûter aux trois quarts du repas par risque de choper une bactérie fatale nous donne l’excuse parfaite pour se rattraper sur le dessert. Si tant est que la bûche soit glacée et non concoctée à base d’oeufs crus (la crème pâtissière est fourbe). Mais on compte sur notre famille pour ne pas pousser la torture culinaire jusque-là. Sinon, une plaquette de chocolat noir aux amandes entières fera l’affaire.

5. Aller se coucher tranquille au premier bâillement

Les fêtes, c’est chouette mais souvent, ça traîne. Surtout depuis que la tendance est à l’ouverture des cadeaux le soir. Seulement comme tout le monde sera à nos petits soins, il suffira de feindre une fatigue soudaine pour se voir escortée jusqu’à sa chambre sans précédent. Les cadeaux n’auront qu’à attendre le matin. Et en parlant de cadeaux, il y a de bonnes chances pour que vous récoltiez le jackpot cette année. Profitez-en, Noël prochain sera beaucoup plus orientée vers votre progéniture qui, aussi précieuse soit-elle, aura de bonnes chances de vous épuiser tout autant.

Article de Pauline Machado

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