28 PETITS PLAISIRS D’ÉTÉ QUI NE COÛTENT PAS UN BRAS
Puisque profiter de l’été ne rime pas toujours avec dépenser son PEL (et heureusement), voici quelques-uns de nos péchés mignons quasi gratuits et propres à la saison. On vous laisse vous plonger doucement dans l’atmosphère bénie des mois d’une chaleur sèche qui nous rend joie.
- Le verre de rosé en terrasse
- Le verre de rosé au bord de la piscine de la maison louée entre potes, ou du camping de Carnac
- Le verre de rosé tout court
- La partie de pétanque au pastis à 12 heures, trop saoule pour bien viser mais assez pour être mauvaise joueuse
- Les orteils dans le sable chaud, sensation qui à elle seule vaut le coup d’en foutre partout dans la voiture au retour
- Les quatre glaces quotidiennes pour être sûre de vraiment aimer le goût « fruit de la passion » – « chocolat », on sait déjà
- Le vent chaud qui devient assez frais la nuit tombée pour ne pas suffoquer dans son lit
- Le vent chaud qui fait du bien après la baignade frisquette dans l’Atlantique
- Les pêches juteuses, plus ou moins inspirées par Elio et Oliver
- Le melon-jambon cru, pas besoin d’en rajouter
- Les traces de maillot sur les fesses (et les seins si on garde le haut, ce qui n’est pas garanti)
- La sensation de l’eau sur notre corps quand on nage topless, ou toute nue
- Les barbecs qui embaument nos cheveux d’un parfum spécial mais délicieux, qu’on pourrait aisément nommer « Graillon de saucisse n° 5 »
- Dormir la fenêtre ouverte car en France personne n’a vraiment pensé à investir dans une clim (merci pour l’écologie)
- Troquer la couette pour le drap
- Le petit dej dehors au soleil, encore en pyjama
- La confiture d’abricot,qui a une toute autre saveur passé le 21 juin
- Sous la douche, remarquer que ses doigts de pieds ont légèrement bronzé, premier signe qu’on est sur le bon chemin d’une peau hâlée
- Se tartiner d’après solaire réparateur qui sent bon l’huile de karité, et se demander pourquoi diable laisse-t-on notre peau se dessécher le reste de l’année
- Se sentir belle et (un peu) bronzée après la plage et un passage interminable dans la salle de bain
- Porter toutes ses robes d’été
- Pouvoir enfin sortir le soir sans petite laine ni risquer une sévère pneumonie
- Aller au marché pour déguster des fruits qui n’ont pas un goût de caoutchouc, et penser à tout plaquer pour ouvrir un verger en Provence
- Aller au marché pour engloutir une tonne de tartines gratos à l’étale d’huile d’olive et de tapenade locales, car la bouffe c’est la vie et le gras aussi
- Compter tous les sacs à main-panier au mètre carré adoptés par les millennials (dont nous-même), en assumant la belle bande de moutons que nous sommes
- Tester tous les bars/restos/lieux éphémères qui pullulent à Paris et ailleurs dès les premiers rayons d’été
- Sentir que les rues se vident au fur et à mesure que ses habitants partent en vacances, et apprécier l’accalmie momentanée
- Refuser radicalement l’idée que dans moins de trois mois, tout ça s’arrêtera.
Article de Pauline Machado