CONNAISSEZ-VOUS LE BAYA ?

Le Baya, c'est LA tendance du moment. Il ne s'agit pas d'un simple bijou, mais d'un héritage culturel provenant d'Afrique.

Ce bijou perlé, on le voit partout sur les réseaux sociaux. Porté par Kylie Jenner, Rihanna, Elise Zecevic, ou encore Alice Moitié, le Baya fait sensation sur le net (et on ne parle pas de la marque d’accessoires de yoga : BAYA). Cette ceinture de perles qu’on porte autour du bassin en bikini, en robe, en short… s’enfile dans toutes les situations. C’est l’accessoire fétiche de l’été 2022 ! Évidemment, ce bijou possède une forte symbolique, c’est pourquoi Paulette souhaite se pencher sur le sujet.

Un héritage ancestral

Baya en perles avec diamants
Baya en perles pop
Baya en perles traditionnel

À l’origine, le Baya est un ornement ancré dans la culture africaine. Il symbolise la féminité, la fertilité et la séduction. Ce bijou est un héritage qui se transmet de mère en fille. Véritable outil de séduction privé, le Baya est perçu comme un appas par le son des perles et la lumière qui se reflète dans la pénombre. Qu’il soit en ivoire, en or, en diamant, en argent, en perles ou en verre, le Baya attire l’attention et l’éveil des sens du partenaire. Seule la personne qui partage l’intimité de la femme est autorisée à le voir. D’un point de vue culturel, le but du Baya est de stimuler le plaisir de l’autre.

Le Baya célèbre TOUTES les morphologies : que l’on soit ronde, svelte ou musclée, l’accessoire sublime les silhouettes des femmes. Selon les pays d’Afrique, le Baya ne possède pas la même appellation. Par exemple, au Sénégal on l’appelle le Bin Bin. Le Baya (ou Bin Bin) est un objet culturel, dès la naissance les mères le mettent aux nourrissons afin de les protéger. Il éloignerait les esprits maléfiques, les mauvaises langues et les jalousies. Il sert aussi à guérir les maux tels que les maux de reins (d’où son emplacement).

Vous l’aurez compris, le bijou est une partie intégrante du mode de vie de nombreuses femmes africaines. Avec son caractère aphrodisiaque et curateur, le Baya s’adapte à tous les corps. Maintenant que vous avez pris connaissance de cet héritage culturel, n’hésitez pas à vous procurer ce bijou auprès d’artisan·es qui partagent son histoire.

 

Un article de Joséphine Papazian

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