Retour sur la Fashion Week de Paris SS23 en 5 temps forts !

La plus longue, la plus créative, la plus folle. Il s’agit bien de la Fashion Week de Paris dont l’édition Printemps-Été 2023 n’a pas manqué de moments « Ouh la la », incluant l’énigmatique soirée « Club Renaissance » hostée par la one and only Queen B, Beyoncé Gisèle Knowles-Carter, elle-même ! Loin de nous l’irrépressible envie de mentionner que PAUL.E y était. Chut. Une prétérition suffira bien à susciter l’excitation.

Si la semaine de la mode parisienne s’apparente souvent à un marathon digne d’une épreuve olympique, c’est qu’il faut une sacrée dextérité pour jongler entre plus d’une centaine d’événements divers et variés, incluant des défilés, bien sûr, mais aussi des présentations, des visites de showrooms, sans oublier les soirées et autres after after-party. Pourtant, une fois que le calendrier s’est apaisé, on a à cœur de se remémorer et de féliciter les créatif.ves qui ont su faire preuve d’inventivité, d’audace, d’avant-gardisme, voire même d’humour, afin de se démarquer. Grand tout d’horizon non exhaustif !

Toutes les femmes de nos vies sur le catwalk réunies

On ne félicitera jamais assez les labels, qu’ils soient émergents ou établis, qui « talk the talk » et « walk the walk », littéralement — en faisant défiler tout naturellement, et on l’espère, sans opportunisme aucun, les femmes dans toute leur diversité et leur splendeur à tous les âges et à tous les moments de leur vie. Une cascade de glamazones rondes aux courbes affolantes chez Ester Manas, une Andy MacDowell resplendissante de boucles grises à bientôt 65 ans au show L’Oréal Paris, l’apparition du nombril de Jill Kortleve, mannequin grandes tailles habituée du show Chanel, sans faire ombrage au défilé Victoria/Tomas où ont « marché » des modèles de 7 (mois) à 77 ans donnant pleine vie à une collection destinée à tous.tes.

De l'art — surréaliste, j'adore !

Un bouquet de jeunes filles en fleurs chez Loewe par Jonathan Anderson, des bouteilles en plastique Évian recyclées, accompagnées de références à la Renaissance chez Balmain par Olivier Rousteing, des silhouettes surgonflées et des accessoires aux proportions exagérées chez Louis Vuitton par Nicolas Ghesquière, une ribambelle de robes prêt-à-porter couture faites à partir de cotillons, serpentins, perles et plumes à l’électrique runway show Germanier. Que de moments surréalistes qui ont réveillé une assistance souvent blasée… et surtout épuisée par 4 semaines de défilés d’affilée.

L'appel de l'évasion au soleil couchant

Qui dit collections Printemps-Été SS23 dit forcément envie d’ailleurs et d’évasion. Le défilé Courrèges nous a conduit tout droit à la plage où le temps passe aussi lentement que dans un sablier hypnotique et géant, afin d’admirer des silhouettes impeccables et immaculées. Les shows Hermès et Isabel Marant quand à eux ont fait la part belle à la baroudeuse, amoureuse des grands espaces. Pourquoi pas le désert californien ? Où à la faveur de la nature désinhibée, on danse, on se défoule, on savoure sa liberté de mouvement et de penser ! La liberté des corps, de tous les corps, chère au label Ester Manas, se retrouve également dans une collection aux camaïeux et dégradés chauds, brûlants même, sur des peaux moites et des courbes vertigineuses.

Bienvenue à Gattaca !

7 minutes. Seulement 7 minutes ont suffi à Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant, duo créatif chez Coperni, pour affoler les Internet, changer le cours de l’Histoire de la mode…et accessoirement créer une jolie robe à bretelles à partir d’un liquide contenant du coton et des fibres synthétiques associé à une solution polymère, qui se transforme en tissu au contact de la peau. Turfu. La recherche technologique et l’impact écologique de l’activité humaine sur la planète sont également des thèmes qui animent un autre duo, celui formé par Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh à la tête du label Botter. Baptisée « The Plastic Sea », la collection SS23 comprend notamment des robes imaginées et confectionnées à partir d’algues de mer ouvrant ainsi un éventail de possibilités quant à la lutte effective contre le réchauffement climatique.

Nouvelle garde et nouveau souffle

Si Paris regorge de grandes maisons historiques, la capitale n’a pas à rougir de ces jeunes talents. Bien au contraire. Elle peut s’enorgueillir du dynamisme d’une pléiade de labels émergents aussi brillants les uns que les autres. Cette nouvelle génération de créatif.ves dépoussière les idées reçues et fait entendre sa voix pleine d’humour, d’authenticité et de conscience écologique à l’instar de Kevin Germanier, Alphonse Maitrepierre,ou encore Maison Cléo et la marque Miaou, à retrouver dans les pages de PAUL.E N1 « Evolve » !

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