DUBAÏ, UNE PREMIÈRE HOUSE OF VANS ET ON Y ÉTAIT

À Dubaï, les 14 et 15 décembre étaient placés sous le signe de la culture populaire et underground. La toute première House of Vans y a été organisée ce weekend, après avoir parcouru d’autres pays et continents. Musique, art et skate se déferlaient sous le ciel de Dubaï et de sa skyline incontournable. 
 
Credits: Sam Sarabandi

Depuis quelques années, la marque Vans organise l’évènement House of Vans : une invitation à la culture underground et à s’inspirer des valeurs de la marque durant deux journées. New York, Londres, Paris… On connaissait bien le concept et on avait – jusqu’ici – eu l’occasion de participer à certaines de ces éditions. Sauf que, jusqu’ici, nous n’avions jamais été conviés jusqu’à Dubaï pour célébrer le skate. Et ça, c’était vraiment fou.

Credits: Sam Sarabandi

C’est donc au 43ème étage du Central Park Tower que l’on a été accueilli par une statuette de danseuse orientale soutenant un skateboard. On pouvait découvrir dans ce penthouse de béton plusieurs salles consacrées aux différentes activités proposées. Naturellement, on y retrouvait un skatepark – fréquenté par de grands noms du skateboard tels que Nassim Guammaz ou encore Daniel Lutheran. Au-delà du skate, on pouvait profiter d’une salle de concert qui, au fil des heures qui passaient, s’égayait aux sons de différents styles de musique : des DJ-sets étaient assurés par les DJ locaux les plus en vue à Dubaï (GDE, Menon, Young Gaby, Verdad) mais ce n’est pas tout. De petits concerts de rap et de rock étaient également au programme. Ajouté à cela, House of Vans proposait d’autres animations à ses convives férus de skate : un stand de gaufre (en référence à la célèbre semelle Vans) pour les gourmands, un studio photo pour éterniser la soirée dans un total look Vans et un atelier customisation de t-shirts et de chaussures.

Credits: Sam Sarabandi

Le lieu inspirant regorgeait également de personnalités qui inspirent à leur tour, et que l’on a pu rencontrer. Amy Ram, skateboardeuse professionnelle pour Vans Europe est l’une d’entres elles. Elle nous a permis de saisir la place du féminin dans ce monde du skateboard parfois stigmatisé comme très masculin. Passionnée par le skate depuis ses onze ans 
« rêvant de ça toute la journée », elle a néanmoins difficilement trouvé un équilibre; elle affirme : « je n’étais pas à l’aise à l’idée de m’habiller comme un garçon alors que je voulais m’habiller comme une fille ». Cette quasi « division de la personnalité » qu’elle a subie au cours de son adolescence et qui l’a notamment poussée à arrêter le skateboard durant de nombreuses années s’est estompée jusqu’à ce qu’elle ait « développé son style ». Aujourd’hui, Amy est en phase avec sa féminité et sa pratique du skateboard pour Vans, une belle leçon pour les Paulettes aux aspirations sportives !

Credits: Sam Sarabandi

Pensé comme un pop-up créatif, très divers en activité, House of Vans étonne encore par sa capacité à réunir une communauté passionnée par la culture populaire, la musique et l’art. En organisant cet évènement à Dubaï, la marque va plus loin, elle détruit doublement des frontières. D’abord, les frontières entre le sport, l’art et la mode, qui, comme l’infère son slogan Off the Wall, ne font plus qu’un. Une fois à l’intérieur, on s’émerveille un peu, car, non seulement nous sommes bien intégrés à cet état d’esprit Vans, mais il n’y a également aucun doute, nous sommes bien à Dubaï. Des écriteaux en arabe sur le mur indiquent « C’est ça Off the Wall », les motifs proposés pour la customisation des t-shirts sont aussi d’inspiration moyen-orientale si on le souhaite. L’évènement rend ainsi un double hommage, et, elle persévère dans l’affirmation très forte d’une identité Vans à laquelle on peut s’identifier, peu importe les pays et les frontières déterminées.

Credits: Sam Sarabandi
 
> Article signé par la rédaction de Paulette


 

 


 
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