WEST SIDE STORY N’A PAS FINI DE NOUS ÉMOUVOIR

La nouvelle adaptation de Steven Spielberg sort demain et on a eu la chance d’aller la voir en avant-première. Un seul conseil : foncez en salle, vous allez adorer !

Ce mercredi 8 décembre sort la nouvelle adaptation de West Side Story par Steven Spielberg. Non non, vous ne rêvez pas. La célèbre comédie musicale créée à Brodway en 1957 revient encore une fois au cinéma, après sa première adaptation par Robert Wise et Jerome Robbins, sortie en 1962. Entre histoire d’amour interdite, racisme et sexisme, le message reste fort, poignant… et étonnamment très actuel. Pour la première comédie musicale de Steven Spielberg et le film le plus « intimidant » de toute sa carrière selon lui, il a frappé fort. Croyez-nous, vous allez danser !

Affiche West Side Story - © Disney

Roméo et Juliette à New York

L’histoire de West Side Story, si vous ne la connaissez pas, est un Roméo et Juliette qui se déroule dans le New York des années 50, entre règlements de compte, gangs et démolition de quartiers entiers. On retrouve donc Tony et Maria, deux jeunes de gangs rivaux qui tombent éperdument amoureux·ses, joué·e·s respectivement par Ansel Elgort et Rachel Zegler. Mais West Side Story, c’est avant tout un classique, un symbole culturel américain et une comédie musicale connue de tous·tes – ou presque ! Pour Steven Spielberg, ça représentait un rêve, qu’il a aujourd’hui réalisé. « Enfant, je pouvais chanter toutes les chansons par cœur. C’est comme si la partition avait toujours fait partie de mon ADN. J’ignorais encore comment, mais j’ai toujours senti que je finirais inévitablement par trouver un moyen de travailler sur “West Side Story”. » Mais pour que ça marche, il a fallu le moderniser. Spielberg, pourtant, n’a pas voulu changer d’époque. Ça se passe donc toujours dans le New York de 1957… Pour notre plus grand plaisir.

Quand fiction rime avec réalité

Ce qui est moderne, c’est sa façon de parler des luttes sociales. Ça se passe en 1957 et entre racisme et sexisme assumé ou ordinaire, vous risquez de grincer des dents. Pourtant, ce qui est montré dans le film n’a pas évolué tant que ça. Selon Slate, il propose un « catalogue des problèmes de l’Amérique ». Et on est totalement d’accord. Oui, il existe toujours des frères qui décident des fréquentations de leurs sœurs, il existe toujours des expulsions, de l’immigration, des règlements de comptes. Et surtout, la gentrification, le port d’armes, la transphobie… West Side Story traite de tous ces sujets. Et la réalité semble rattraper la fiction. La preuve : le film a été interdit de diffusion dans tous les pays du Golfe parce qu’il met en scène une personne trans, jouée par l’acteur·rice non-binaire Iris Menas. C’est désolant.

Affiche West Side Story - © Disney

Notre ressenti, 2h30 de film plus tard ? Après de nombreux chants à tue-tête, danses, rires, colères et pleurs, on s’est surpris·e, nous aussi, à avoir envie de tomber éperdument amoureux·ses, au point de vouloir mourir pour l’autre… Et on est ressorti·e bouleversé·e. Bref, on vous le recommande chaudement. Convaincu·e·s ? Il sort dès demain dans toutes les salles de cinéma !

 

Article de Clémence Bouquerod

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