THE BOLD TYPE, LA SERIE GIRL POWER DONT TOUT LE MONDE PARLE

the bold type
Diffusée depuis le 11 juillet dernier aux États-Unis, la nouvelle série The Bold Type (autrement dit : « Celles qui ont du cran ! ») retrace le quotidien de trois jeunes femmes au caractère bien trempé. Elles travaillent en tant qu’assistante de rédaction, journaliste et responsable des réseaux sociaux pour le magazine féminin Scarlet. En bref, un programme féministe qui s’inspire de la vie de Joan Coles, ex-rédactrice en chef de Cosmopolitan. Entre la vie de rédac’ des employées, l’industrie parfois impitoyable qu’est celle de la presse et les histoires de cœur, The Bold Type se veut avant-gardiste et soulève des problèmes de société qui sont plus que jamais d’actualité.
 
Kate, Jen et Sutton sont toutes les trois employées au magazine Scarlet. L’une est tout juste promue journaliste senior, l’autre est en charge des réseaux sociaux tandis que Sutton est assistante de rédaction. On rencontre aussi Jacqueline Carlyle, directrice de la rédaction. Collègues mais aussi amies fidèles, elles se soutiennent face aux péripéties qu’elles rencontrent au bureau comme dans leur vie personnelle. Cette amitié est visible dès le premier épisode mais ne tente pas de convaincre les spectateurs que les femmes sont de doux agneaux inoffensifs. S’il est question de mentir à sa copine quand elle a besoin de vous pour ne pas louper un super rencard, pas question de détourner la réalité et d’en faire quelque chose de lisse et irréel.
 
Dès le second épisode, le ton est donné. L’esthétique des épisodes n’est en fait qu’un support rigide grâce auquel la réalisatrice passe de vrais messages. La community manager workaholic Kate doit faire face à un dilemme après avoir réalisé son attirance sexuelle pour une femme. Bien qu’avoir répété trois ou quatre fois pendant l’épisode : « Je suis hétéro, JE SUIS HÉTÉRO ! Je suis hétéro, les filles ? », Kate ne peut s’empêcher d’aller au bout de la question. Son coup de foudre n’est autre qu’Adena, photographe musulmane et lesbienne qui tentera de faire passer des vibros dans sa valise pour les expédier en Iran. La chaîne Freeform qui diffuse la série n’a pas peur de provoquer les débats malgré une ligne édito plutôt feel good et teenager. Et ça, c’est un progrès !
 
Bien que The Bold Type propose un contenu honnête et ne diabolise ni les hommes ni les standardistes qui couchent avec leur supérieur, on ne peut nier que la série cultive un univers rose bonbon qui se veut caricatural à ses heures. On n’a rien contre les rédactrices en talons aiguilles au wavy impeccable qui parlent sexe dans l’ascenseur pour tester des sextoys à la maison, mais ça ne fait pas de cette série un programme 100% réaliste. Bref, la vie de rédac’ est loin de se passer comme dans The Bold Type

Alors en attendant de voir si la série étoffe davantage la pluralité de ses personnages, rendez-vous chaque mardi pour un nouvel épisode !

> Article de Stacie ARENA 

 
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