LES FILMS À L’AFFICHE POUR LA RÉOUVERTURE DES CINÉMAS

On peut le dire, c’est officiel, les cinémas rouvrent leurs salles dans une semaine ! Mercredi prochain, le 19 mai 2021, sera une date qui restera gravée dans nos mémoires. C’est avec une petite émotion que nous vous annonçons les films qui seront à l’affiche.

© Slalom
© Slalom

Entre ceux que l’on a pu aller voir qu’une semaine, ceux qui ont été récompensés mais ne sont jamais sortis, et puis les tous nouveaux, repoussés, encore et encore : il y a de quoi faire ! L’odeur du pop-corn, le grand écran, le « chhhhhhut » des voisins de siège, les bandes annonces qui nous laissent un délai de retard de cinq minutes à la séance, les dates au ciné, tout ça nous avait bien manqué. Eh oui, c’est reparti, voici les films à l’affiche du mercredi 19 mai. 

Les nouveaux films

Mandibules, de Quentin Dupieux

Quentin Dupieux revient avec un film complètement déjanté, wtf, avec un humour décalé qui nous fait mourir de rire… À l’affiche, le duo adoré d’Internet, Grégoire Ludig et David Marsais (alias, le Palmashow). Mais aussi Adèle Exarchopoulos (dans un rôle complètement loufoque et terriblement bien joué) et une mouche, à taille humaine. Finalement, un film improbable mais très drôle. En fait, c’est l’histoire de deux amis, plutôt simplets, qui décident de dresser une mouche géante pour se faire de l’argent. On ne vous en dit pas plus, vous verrez par vous-même. 

Tom & Jerry, de Tim Story

Mais c’est aussi avec des films d’animation que le cinéma fait son grand retour. Un long métrage qui met en scène les nouvelles aventures des meilleurs ennemis que l’on adore tous et toutes depuis l’enfance… Les plus célèbres des chats et souris : Tom et Jerry. Après s’être chamaillés toute leur vie, les deux animaux prennent un nouveau départ dans la grande ville de New-York. Jerry la souris, fidèle à ses habitudes, pose ses valises à l’intérieur d’un mur, au sein du plus bel hôtel de la ville. Alors, face à cette situation d’urgence, une solution s’impose : embaucher le prédateur ancestral de la souris : Jerry, le chat. Un feel good movie léger, qui fait du bien.

Falling, de Viggo Mortensen

Sélectionné à Cannes en 2020, Falling est un drame touchant entre un fils et son père, marqué par la démence. Ce film laisse place à une prestation déchirante, d’un duo familial meurtri par les incompréhensions et le temps qui passe. Le grand Viggo Mortensen resplendit à l’écran et derrière la caméra puisqu’il dirige le film et a également écrit le script. C’est l’histoire d’un père obstiné, peu enclin au changement, qui se retrouve confronté au quotidien de sa famille. Le vieil homme s’acharne sur eux alors pourtant prêts à lui venir en aide. Un film humain sur la vie, tout simplement.

Envole-moi, de Christophe Barratier

Après Les Choristes et La nouvelle guerre des boutons, Christophe Barratier revient avec une comédie dramatique remettant les choses importantes, au centre de la vie. C’est l’histoire d’un jeune garçon privilégié et d’un enfant qui s’accroche à la vie. L’un a 25 ans et passe son temps en boites de nuit, sans but précis. L’autre a 12 ans et lutte contre une maladie qui rythme ses journées et limite ses possibilités. Ensemble, ils trouvent un équilibre et s’aident mutuellement. Une belle histoire humaine, mettant en scène Victor Belmondo (le petit fils du célèbre Jean-Paul), Gérard Lanvin et Yoann Eloundou. 

Slalom, de Charlène Favier

La réalisatrice française Charlène Favier met en scène le destin bouleversant d’une jeune recrue de ski. Âgée de 15 ans, Lyz (jouée par la jeune Noée Abita) intègre une section de ski études. Elle se retrouve soutenue avec entrain par son entraineur, ex-champion. Alors, le succès prend, la jeune fille dévale les pistes et enchaîne les victoires. Mais que se passe-t-il quand le soutien sportif dépasse les limites de l’acceptable ? Lorsque le coach (joué par Jérémy Renier) développe une emprise absolue sur le physique et l’émotionnel de Lyz ? Un drame déchirant sélectionné au Festival de Cannes en 2020.

Le dernier voyage, de Romain Quirot

Un film de science-fiction réalisé par un Français, ce n’est pas courant ! Et c’est le défi que relève Romain Quirot, en mettant en scène Jean Reno, Hugo Becker et Paul Hamy dans un scénario catastrophe : à l’aube d’un impact avec une mystérieuse lune rouge, la Terre court à sa perte. Un film dystopique dans lequel le héros refuse d’accomplir sa mission et disparaît. Pour les amoureux·se·s de science-fiction, ce film est une bonne raison de reprendre le chemin des salles obscures ! 

Demon Slayer : Le train de l’infini, de Haruo Sotozaki

Après un succès fou en manga, notamment au Japon en 2020, l’adaptation animée en long métrage était très attendue par les fans. C’est l’histoire d’une nouvelle mission pour le groupe de Tanjirô à bord d’un train infini, dans lequel 40 personnes ont déjà disparu. Alors, Haruo Sotozaki conte un combat et une quête contre le démon qui aurait engagé ce périple de l’enfer.

Découvrez également Emmanuelle Béart qui reconstruit sa vie après le décès de son mari dans L’étreinte aux côtés de Vincent Dedienne. Mais aussi un chien superhéros dans StarDog et TurboCat, et la liste n’est pas finie.

Les re-sorties

Adieu les cons, d’Albert Dupontel

Pour ceux et celles qui l’auraient loupé et meurent d’envie de découvrir le film césarisé, c’est enfin le moment ! Albert Dupontel dévoile à nouveau un récit épatant et original, plein de bonté et d’amour. La géniale Virginie Efira se retrouve coincée dans une quête administrative aux côtés d’un quinqua en plein burn-out et d’un archiviste aveugle très (trop?) enthousiaste. Un film spectaculaire et différent. 

ADN, de Maïwenn

La perte d’un être cher peut rompre l’équilibre d’une famille. Dans ce drame, Maïwenn l’illustre merveilleusement accompagnée d’acteurs brillants (Louis Garrel, Fanny Ardant…). L’histoire d’une famille déchirée et pourtant soudée, qui tente de trouver un sens à la vie, à la mort. Un film magnifique et plein d’espoir, qui fait monter les larmes.

Drunk, de Thomas Vinterberg

Ivres d’expérience, c’est ce que traversent les personnages de ce film simple et renversant. Quatre hommes se mettent en tête de tester une théorie scientifique. Selon cette dernière, on vivrait bien mieux, avec 0,5 g d’alcool dans le sang, en permanence. Alors, les règles sont données, pas d’alcool le week-end, ni après 20 heures. Une expérience simplement folle, dans laquelle les ravages de l’alcool sont abordés avec intelligence. 

Bien-sûr, re-découvrez aussi Lupin III, de Takashi Yamazaki, Poly, de Nicolas Vanier ou encore Garçon Chiffon, de Nicolas Maury. La liste est longue, après une demi-année sans cinéma. Enfin, il faudra attendre le mois d’août pour OSS 117 3, le mois d’octobre pour le nouveau James Bond. Et, finalement, la mi-juin pour Cruella, le nouveau Disney.

Bonne séance à tou·te·s ! 

Article de Margot Hinry

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