LA FEMME A L’INSIGNE : UN ROMAN ENTRE ENQUÊTES ET QUÊTE D’EMANCIPATION

Miss Kopp is back ! Vous vous souvenez de La fille au revolver ? Publié en mai 2016 chez 10/18, ce premier opus d’une saga familiale et féminine de plusieurs romans, écrit par Amy Stewart, avait été vendu à plus de 12 000 exemplaires. Aujourd’hui, on vous parle du deuxième tome : La femme à l’insigne.

Si vous connaissez cette saga, vous serez enchantés de retrouver Constance Kopp, personnage dont l’histoire est largement inspirée de la première femme shérif adjointe des États-Unis, toujours aussi épatante, courageuse et intrépide, loin de la condition de femme que lui impose la société de l’Amérique des années 1910. Et si vous ne connaissez pas encore, vous n’aurez quand même aucun mal à la suivre dans ses aventures !

La mission, cette fois, de Constance Kopp ? Retrouver un criminel complètement fou et dangereux qui s’est évadé alors qu’il était sous sa surveillance, en plus de résoudre les différentes affaires qui occupent habituellement les forces de l’ordre.

Étant récemment passée de shérif adjointe à gardienne à la prison pour femmes pour des raisons légales frisant l’injustice, elle a tout intérêt à retrouver le fugitif pour éviter à son supérieur de devoir prendre sa place derrière les barreaux, mais aussi pour prouver à l’opinion publique qu’une femme peut être aussi qualifiée qu’un homme pour arrêter un hors-la-loi.

Une histoire qui sent bon l’engagement féministe, nous tient en haleine et est habilement menée, avec des personnages attachants – dont plusieurs femmes en quête d’émancipation pour se libérer du carcan dans lequel elles ont été enfermées par la société – pour un rendu très réaliste. Et pour cause ! L’auteure s’est appuyée sur des faits qui ont été rapportés à l’époque dans des journaux et autres archives, pour nous proposer un récit truffé de subtiles références historiques (eh oui, Constance Kopp a réellement aidé le shérif Heath à arrêter le Dr von Matthesius !).

Bref, un roman à dévorer sur la plage, dans les transports ou même dans son lit : peu importe le lieu de lecture pourvu qu’il y ait l’ivresse ! A la rédac, on attend impatiemment la suite et la série TV ! Car oui, notre petit doigt nous a dit qu’Elizabeth Banks avait acheté les droits audiovisuels…

La femme à l’insigne, Amy Stewart, Éditions 10/18, «  Grands Détectives », 8,40 €

> Article de Juliette Minel

 

 
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