En immersion totale dans la nature provençale, Paulette est partie en stage de survie pendant 2 jours avec Merrell !
Objectif : tester les nouvelles chaussures MQM Flex Gore-Tex® en condition réelle, dans différentes situations : randonnée en montagne, VTT en forêt, descente en rappel, marche sous la pluie…
Dignes de The Island Célébrités, nous sommes donc partis avec Benjamin, notre Mike Horn à nous, apprendre à survivre en terrain hostile. Voici 6 conseils qui pourraient vous être bien utiles…
Se repérer sans son téléphone
Dés le début, Benjamin nous confie un plan simple et nous indique sur la carte où nous devons nous rendre. Il nous laisse complètement décider des chemins à emprunter.
On se rend vite compte de notre dépendance au téléphone. Sans notre GPS, on se sent complétement perdu et il nous faut un peu de temps pour trouver nos repères sur la carte.
On avance, on se trompe de route, on se perd sur des sentiers compliqués pendant plusieurs heures de vadrouille, pour enfin retrouver notre chemin. Cette étape, nous fait prendre conscience de l’importance de la cohésion et de la communication au sein du groupe. En cas de doute sur la route, il ne faut pas hésiter à remettre en question le guide, à l’interroger sur notre position. Si on se laisse porter passivement, on risque de continuer à marcher dans la mauvaise direction et de ne pas trouver notre destination avant la tombée de la nuit.
Avoir la main verte
Certaines plantes comme les orties, le plantain et le trèfle, permettent de s’alimenter en milieu naturel. Si vous avez un doute sur le fait qu’il s’agisse bien de l’une de ces plantes, vérifiez sa toxicité pour ne pas vous empoisonner bêtement. Pour cela, il suffit de couper une partie de la tige, et d’appliquer la sève sur votre poignet. Si la plante est toxique, la peau va vite réagir en développant une rougeur ou une plaque. Un bon tips à connaître ! Pour info, le plantin est très efficace également pour apaiser les piqûres de moustiques.
Régime protéiné de cafards
Ce ne sont pas les plus appétents, mais ces insectes offrent pourtant un très bon substitut alimentaire en cas de survie grâce aux protéines qu’ils prodiguent. Vous pouvez miser sur les sauterelles, les grillons, les vers, et les larves que vous trouvez en dessous des pierres.
De premier abord, cela ne fait pas saliver, mais quand on manque d’énergie, il vaut mieux l’envisager. Et pourquoi pas, les faire griller en BBQ grâce au feu que l’on aura réussit à faire comme un vrai survivor !
En survie, savoir faire un feu relève du besoin vital ! Le feu permet d’éviter l’hypothermie en cas de basses températures, de se réchauffer, de cuire les aliments, de chasser les moustiques et de faire bouillir l’eau pour la rendre potable.
Nous avons donc appris plusieurs méthodes pour réaliser un feu.
Au préalable, il faut ramasser du bois sec et un allume-feu pour faire partir les premières braises. L’allume-feu le plus facile à trouver est l’amadou, un champignon que l’on trouve sur certains arbres. Une fois le bois sec installé. Il faut faire partir les premières braises sur l’allume-feu. Pour cela, il existe plusieurs techniques ne nécessitant ni allumette, ni briquet !
– La plus difficile, avec deux bâtons de bois : on frotte deux bouts de bois très vigoureusement l’un contre l’autre, jusqu’à réussir à le faire chauffer et à créer des premières braises.
– La plus fun, avec une capote : on rempli un préservatif d’eau et on va l’utiliser comme une loupe pour accentuer les rayons du soleil sur le bois afin qu’il chauffe.
– La plus facile, avec une tige allume feu : on frotte les deux tiges en métal l’une contre l’autre en dirigeant les étincelles vers notre allume-feu.
Boire une eau croupie
La première chose qui manque à l’organisme en cas de survie n’est pas l’alimentation mais l’eau ! Il est donc indispensable d’en trouver rapidement pour s’hydrater.
Et même une eau croupie peut devenir potable !
Le secret ? Utiliser du charbon (que l’on trouve dans la nature ou que l’on produit grâce à notre feu) pour absorber les bactéries.
On récupère donc de l’eau dans une mare à l’aide d’un récipient et on y glisse quelques gros morceaux de charbon. On laisse le charbon agir quelques heures, puis on filtre l’eau à l’aide d’un tissu, comme un tee-shirt. Afin d’éliminer les dernières bactéries, il est conseillé de la bouillir avant de la boire.
Construire un brancard avec son sac à dos
Le sac à dos de randonnée est un indispensable pour partir à l’aventure . En plus de nous éviter de sérieux maux de dos et d’être pratiques, ils peuvent sauver des vies ! Comment ? Attachez 3/4 sacs en enfilade par les bretelles, ils se transforment en brancard. Très utile pour évacuer quelqu’un d’inconscient qui est difficilement déplaçable en montagne.
Benjamin en a profité pour nous expliquer les premiers gestes de PLS. Une bonne piqûre de rappel !
Dormir dans la nature sans tente
Evidemment, on fait une croix sur le sommier, mais nous avons le luxe d’avoir des bâches pour se protéger de la pluie.
Pour préparer son campement de fortune, il faut repérer un lieu dégagé de plantes et de racines afin de disposer du sol le plus plat possible. Une fois, notre nid repéré, on tend les bâches à l’aide de cordelettes pour former notre abri. On y installe en-dessous, sur l’herbe fraîche, nos tapis de sol, sur lesquels on vient poser nos duvets. Un gros pull en guise d’oreiller et il n’y a plus qu’à fermer les yeux en oubliant qu’on est à la merci des insectes.
Au final, comme nous l’a indiqué Benjamin, ils ont mieux à faire que de venir visiter nos duvets la nuit… Mais quand même, on s’est endormi en pensant à toutes ces petites bêtes qui avaient un accès direct à nos petons.
Finalement, après cette grosse journée, on a dormi comme des bébés. On se réveille avec les premières lumières aux aurores, et une vuemagique sur la nature qui s’éveille.
A la conquête de la Sainte-Victoire
Et pour finir en beauté et tester la résistance de Merrell jusqu’au bout, nous sommes partis dès notre réveil à la conquête du massif de la Sainte-Victoire. Après 18 km en VTT sous le soleil, nous avons attaqué notre ascension sous un ciel très chargé. 30 minutes plus tard, un énorme orage s’est abattu sur nous, nous obligeant à rebrousser chemin. Les pluies étaient si fortes qu’en quelques instants les chemins sont devenus boueux et glissant, transformant cette randonnée en initiation au canyoning … Heureusement, bien accrochés au sol avec nos chaussures, nous avons vite réussi à nous mettre à l’abri et à chercher un nouveau chemin pour atteindre notre descente en rappel.
Après 3/4 d’heure de marche, nous sommes enfin arrivés à la dernière étape : 50 m de descente en rappel. Le flanc est vertigineux et on ne sait plus vraiment si nous avons envie d’aller jusqu’au bout de ce stage de survie. Il nous aura fallu quand même quelques coups de pieds aux fesses, pour ne pas reculer et nous lancer dans le vide, accrochée à une corde pour descendre ces 50m de falaise. Un moment d’aventure fort en émotions !
Bilan de ce stage de survie
Ces chaussures ont répondu à toutes les situations. Grâce à la membrane Gore-Tex, nos pieds sont bien restés au sec même après avoir avoir marché des heures dans l’herbe humide et dans des flaques d’eau. Elles nous ont permis de crapahuter dans la montagne, de ne pas glisser sur les terrains boueux et caillouteux, et de bien adhérer la roche pendant la descente en rappel.
Seul point à noter, après un énorme orage, l’eau peut s’infilter dans la chaussure et rester bloquée avec la membrane Gore-Tex. Il vaut mieux, dans ce cas, retirer carrément la chaussure pour chasser l’eau.
Bref, on est ravies de ces deux jours en survie qui nous ont vraiment sorti de notre confort et nous ont poussé à nous dépasser ! Merci à Merrell et à notre super guide de survie, Benjamin !