La collection Zara Beauty portée - © Nadine Ijewere
La collection Zara Beauty portée – © Nadine Ijewere

Ça s’appelle Zara Beauty, et ça vient de sortir. Au programme, une collection de maquillage vegan, rechargeable et non genrée.

Depuis le 13 mai, Zara propose sa ligne de maquillage dans différents magasins et en ligne. Sa particularité ? C’est une collection de plus de 130 teintes, inclusive pour tous·tes, avec des packagings rechargeables et des formules propres et vegan. Le but ? C’est d’ « offrir à chacun la possibilité d’exprimer sa personnalité, indépendamment de sa couleur de peau, de son genre, de son âge et de son propre style. » Que demander de plus ? 

Vous avez dit travail d’équipe ?

Pour prendre ce virage, la marque a décidé de prendre son temps et, surtout, de travailler avec des professionnel·le·s. Parce que l’idée, c’était de créer des produits de haute qualité et de ne pas faire fausse route. Le choix s’est porté sur la makeup artist Diane Kendal, connue pour son travail dans le milieu de la mode – et notamment lors des fashion week. Et elle était ravie de ce choix ! « Lorsque Zara m’a demandé de prendre la direction artistique de Zara Beauty, j’y ai vu l’occasion de créer des produits que tout le monde aurait envie d’utiliser. Je suis très fière de ce que nous avons créé », se réjouit-elle. Vrai travail d’équipe, surtout lorsqu’on voit la campagne de pub, imaginée sous le prisme de dix photographes différents.

Les yeux © Davis Sims
Les yeux © Davis Sims

Une collection inclusive avant tout 

Diane Kendal a travaillé main dans la main avec toute l’équipe Zara, et tout particulièrement avec Eva Lopez, directrice de Zara Beauty. Et pour toutes les deux, c’était très important de créer une collection inclusive. « L’objectif, c’était de créer quelque chose de vraiment inclusif où les frontières séparant les sexes et les identités sont ignorées, pour que le plus grand nombre puisse y prendre part », explique Eva Lopez. L’innovation principale, c’était surtout le choix des couleurs et le caractère ludique et rechargeable des produits. Lèvres, visage, yeux, ongles, accessoires, … La gamme est aujourd’hui très complète. Ainsi, tout le monde a de quoi s’amuser. Et qui sait, peut-être de quoi se découvrir une passion ?

« À travers une pluralité de visages et de looks, la collection met en lumière ce qui me semble le plus important dans notre métier : il n’y pas de beauté unique, mais une multitude de beautés »

Diane Kendal
Les ongles © Oliver Hadlee Pearch
Les ongles © Oliver Hadlee Pearch

Collection disponible depuis le 13 mai sur le site internet et dans certains magasins. À partir de 4,95€ la recharge.

Article de Clémence Bouquerod

Ce sera possible dès juillet 2021 avec NO BEAUTY. La campagne de crowdfunding est en pleine expansion. Si vous voulez participer pour que ce joli projet inclusif -qui se veut également vegan et local - voit le jour, c’est sur Ulule que ça se passe !

© NO BEAUTY
© NO BEAUTY

Pas de doute, de problème ni de stress ! Le projet se lance le 15 avril sur Ulule, afin de lever des fonds pour proposer des produits locaux dans des emballages écoresponsables. Et en 48 h, les créatrices voient leur objectif atteint de 30 %. Un démarrage en trombe pour la marque française, qui annonce un avenir très prometteur !

Un manifeste pour une beauté revisitée

En fait, la marque dit non à une beauté parfaite et stéréotypée, non aux compromis. Elle dit oui à l’inclusion et à la diversité, oui aux circuits courts. Ana-Li et Linda ont souhaité donner plus de sens à leur parcours. Après des années au cœur de la presse et de la communication, elles allient leurs envies et leurs ambitions profondes pour partager un message fort. Celui d’une marque de beauté qui réussirait à mêler le respect de l’environnement, la protection animale et une beauté non-genrée.

No pour Naturel et Organique

Pour nous faire patienter, les deux créatrices proposent d’ores et déjà des packs en pré-vente. No Beauty c’est une gamme de trois produits. NO DOUBT, un gel nettoyant au charbon végétal pour purifier et à l’aloe vera pour apaiser la peau. Ensuite, retrouvez le sérum rééquilibrant NO PROBLEM. Composé de prébiotiques pour l’équilibre de la peau, de probiotiques pour l’hydratation et de betterave pour un teint au top ! Enfin, la crème universelle NO STRESS pour toute la famille, à base d’huile de prune antioxydante, d’extrait de réglisse pour l’anti-stress et de probiotiques hydratants.

La marque est certifiée vegan, garantie responsable, et s’engage pour la protection animale. No Beauty c’est une marque pensée pour les hommes et les femmes.

Découvrez leur vidéo de présentation sur leur page de campagne Ulule. Limitons nos déchets en achetant moins, mais mieux !

Un article de Margot Hinry

Il suffit de scroller quelques minutes parmi les story à la Une de votre feed instagram pour découvrir un·e influenceur·euse en pleine séance de médecine esthétique ou de soin dernière génération. Ces techniques de beauté futuristes révolutionnent le marché et deviennent presque monnaie courante.

Aller voir son médecin pour une petite injection aux lèvres est devenu, pour certain·e·s, aussi banal qu’un rendez-vous chez le coiffeur. Et pour cause, les méthodes évoluent et les produits comme l’acide hyaluronique révolutionnent la cosmétique, les soins et les traitements.

L’acide hyaluronique, le joyau des instituts

C’est le chouchou de beaucoup d’entre nous. Et pour celleux qui ne l’auraient pas encore testé, laissez-nous vous expliquer son rôle. En fait, c’est un composé chimique découvert en 1934. Il provient d’une fermentation bactérienne de blé. Notre corps en produit naturellement, mais au fur et à mesure des années, cette production s’amoindrit. Ainsi, la peau se dessèche et laisse apparaître certaines ridules. Aujourd’hui, les instituts et marques de produits de cosmétique en raffolent. À ce jour, c’est une des molécules les plus hydratantes qui existe sur le marché.

 

Quand la médecine esthétique s’empare du composant magique

Plusieurs marques en ont fait leur icône en produisant des sérums miracles à base de cet ingrédient. Par exemple, la marque Typologie propose une gamme de produits, du sérum re-pulpant, à la crème hydratante, en passant par la crème nourrissante. Et tous, sont composés d’acide hyaluronique.

Mais désormais, il est très à la mode, non plus de se l’appliquer sur la peau, mais de se le faire injecter ! Et les influenceur·se·s et youtubeur·se·s en parlent et témoignent. « Ça s’estompe, c’est naturel, je devrais y retourner dans un an, et si je n’aime pas le résultat, on peut me le retirer immédiatement ! », expliquait Marie Lopez (alias EnjoyPhoenix) dans une de ses vidéos.

© Typologie
© Typologie

Une demi-heure pour changer de visage... sans passer par la table d’opération.

Ça coûte entre 300 et 500 € la séance, sous anesthésie locale en pommade ou en piqure et l’on peut suivre le travail dans un miroir en même temps. C’est une petite intervention éphémère. L’acide hyaluronique (encore lui), s’injecte avec une fine aiguille dans le cartilage du nez. Des légers bleus peuvent apparaître pendant deux jours. Puis, vous pourrez dire adieu à cette petite bosse qui vous complexe depuis toujours…

Sculpter son corps sans suer d’une goutte

Après les ridules, les lèvres, ou les sillons du visage, vous feriez bien un peu de body reshaping ? Si l’acide hyaluronique se trouve dans des sérums et dans des injections, les cellules graisseuses, elles, se trouvent bien dans nos cuisses. Et pour celleux qui souhaitent s’en débarrasser sans trop d’effort physique, il suffit d’ouvrir le porte-monnaie !

Des instituts proposent des traitements en quatre séances, pour raffermir certaines parties du corps. Sans passer par le bistouri ou tout autre méthode chirurgicale, certain·e·s médecins esthétiques travaillent le muscle et la graisse en même temps, via des ondes électromagnétiques.

Par exemple, Lazéo promet 20 000 contractions musculaires en une séance. EMsculpt®, c’est l’innovation du remodelage du corps qui vient tout droit des États-Unis. Les instituts sont nombreux à proposer ce traitement.

Lazéo © EMsculpt®
Lazéo © EMsculpt®

Fondre comme neige au soleil

Faire mourir ses cellules graisseuses grâce au froid, c’est possible et ça s’appelle la cryolipolyse. En fait, l’application d’un froid contrôlé sur les petits amas graisseux provoquent la mort des cellules. Cette technique serait efficace au bout d’une seule et unique séance. Quand aux résultats définitifs, ils seraient visibles 3 mois après environ. Et le résultat, c’est la perte de 20 à 40 % de la masse graisseuse de la zone traitée à -10°. Alors, ça vous tente?

Retrouvez les tarifs sur le site internet de Lazéo.

Enfin, rappelons que l’ensemble de ces techniques beauté sont à considérer avec l’avis d’un spécialiste et à accompagner d’un suivi médical. Aimez-vous comme vous êtes, et si corriger quelques aspects de votre corps vous rends plus heureux·se, alors nous le sommes aussi !

Un article de Margot Hinry

C’est la crème de la crème (sans mauvais jeu de mot). Elle sait mieux que nous ce dont on a besoin, la célèbre marque de box Blissim s’associe aux Galeries Lafayette. Pour célébrer l’arrivée du printemps et valoriser la beauté responsable, le leader des Grands Magasins proposera à partir du 26 avril une box exclusive.

© Blissim x Galeries Lafayette
© Blissim x Galeries Lafayette

Des produits responsables pour une beauté durable, c’est le pari de cette box printanière. Soin lavant, huile démaquillante et spray solaire, de quoi se préparer à l’été en ayant un impact positif sur l’environnement ! Que demander de plus ? (Hormis peut-être une solution pour rouvrir les boutiques, les bars, la culture, soigner les malades et ENFIN pouvoir sourire à pleines dents sans masque à des inconnus dans la rue), (courage).

Le corner green, the place to shop

Les Galeries Lafayette s’engagent vers des produits de beauté plus écolos. À travers leur label Go For Good, elles proposent une gamme d’une centaine de références ayant un impact positif sur l’environnement, la production locale ou le développement social. L’objectif ? Proposer et valoriser des produits de beauté et de soin plus justes et durables. De son côté, depuis 2017, Blissim propose sur son e-shop le fameux « corner green ». Et c’est ici que la marque rassemble une sélection des produits respectueux de la santé et de la planète.

Le meilleur de la cosmétique dans une box

Et si l’on vous proposait un coffret rassemblant tous les meilleurs produits de votre marque favorite, vous diriez quoi ? Nous, on dit oui ! Pour 29,90 €, la box super complète sera disponible exclusivement dans les Galeries Lafayette et sur leur site internet.  Afin de vous mettre l’eau à la bouche en attendant le 26, voici quelques extraits de ce que contiendra ce coffret.

La marque Caudalie a créé un spray solaire lacté qui vous assurera un bronzage naturel. Et le petit plus qui lui vaut sa place au sein de la box, c’est sa formule en eau de raisin bio qui protège les fonds marins. Affronter les vagues sans polluer la maison des poissons : nous, ça nous dit bien.

La box se compose de 10 produits et sera disponible ici dès le 26 avril.

© La Rosée Paris
© La Rosée Paris

LA ROSEE, Gommage visage, 60ml.

« Composé d’une gelée d’aloe vera bio et de petites billes de cire de jojoba, ce gommage visage exfolie les peaux les plus sensibles. »

© Manucurist
© Manucurist

MANUCURIST, Vernis, 15ml.

« Vegan, cruelty-free et made in France, ce vernis est composé à 84% d’ingrédients bio-sourcés. »

© Blissim
© Blissim

SHAERI, Soin lavant, 25ml.

« Ce soin sans-rinçage hydrate et nourrit les longueurs en profondeur avec son huile de pépins de figue de Barbarie, utilisée depuis toujours par les femmes berbères pour régénérer leurs cheveux abîmés. »

Article de Margot Hinry

Quand la légendaire maison de luxe prend possession de la réalité augmentée… ça donne l'appli Lipscanner. Et on adore !

Lipscanner - Chanel
Lipscanner, l'appli de la maison à double C

Nous avons testé l’application Lipscanner pour vous. C’est très simple. Vous voulez matcher votre sac à main avec votre lipstick ? Alors scannez-le en le prenant en photo, la griffe vous propose la teinte la plus proche existant parmi son panel de 400 coloris de rouges à lèvres.

Manequin Chanel lipstick

Mise en ligne le 22 février dernier sur l’AppleStore, l’application est un véritable outil de réalité virtuelle. C’est le fruit d’un travail de plusieurs mois entre le Connected Experience Lab (CX Lab) et le Studio de création Maquillage de Chanel. En fait, l’algorithme a été conçu pour être capable d’analyser des dizaines de milliers de visages. Mais aussi des encarts publicitaires, tissus colorés, jolies teintures de cheveux…

Lipscanner, une solution pratique

En attendant votre Uber vous louchez sur cette pub sur laquelle Cara Delevingne porte, comme à son habitude, un rouge à lèvres somptueux. Et la question, c’est : combien de temps vous reste-t-il pour le comparer avec tous les derniers rouges à lèvres tendance afin de pouvoir vous procurer la même teinte ? Trop tard. Le Uber est arrivé. Vous mourrez d’envie de vous procurer un rouge à lèvres de la teinte de la robe de Dua Lipa aux Grammy’s (nous aussi) ?

Flashez. Scannez. Trouvez votre rouge.

Il semblerait que votre lecture du dernier numéro Paulette ne se passe pas comme prévu. En effet, la référence du rouge à lèvres du mannequin n’est pas indiqué ! Scannez la page. Et ça marche pour tout ! L’appli a été conçue entièrement en interne par des ingénieurs experts en machine learning. L’innovation a été brevetée par Chanel. Afin de plaire au plus de consommateur·rice·s possible, la griffe duplique les alternatives du fini au mat en passant par le satiné ou le gloss.

Une boutique test à la maison

D’ailleurs, c’est depuis votre canapé que vous pourrez tester tous les coloris sur vos lèvres. Un clic, un scan, un choix de propositions. La dernière étape de votre test : « essayer maintenant ». Grâce à la fonction Virtual Try On, vous avez droit à un maquillage virtuel. À défaut de pouvoir observer votre bouche colorée dans les galeries marchandes (masque oblige), faites le test sur votre canapé ! 

L’essai devient réalité si la couleur vous convient, puisque la griffe propose un lien direct vers sa boutique en ligne.

L’application est disponible sur iOS.

Un article de Margot Hinry

Maman, quadra, modèle, graphiste et grande optimiste, Fleur T. nous parle de son chemin entre maladie et féminité. Elle est la fondatrice de l’association La Belle et l’endo.

Fleur T. créatrice de La Belle et l'endo
Fleur T. - © Pauline Darley

À l’occasion de la semaine de prévention et sensibilisation à l’endométriose qui se tenait du 8 au 14 mars dernier, nous avons échangé avec Fleur T., (La Belle et l’endo) à propos de son chemin entre maladie et féminité.

Bonjour Fleur T. Quel a été le déclic face à cette maladie pour devenir une combattante, prête à soutenir les autres femmes ?

Premièrement, je ne me vois pas vraiment comme une « combattante ». Ce mot représente pour moi une forme de lutte, alors que je vis en intégrant cette composante dans mon quotidien. À l’époque, j’étais en convalescence. Je venais de subir ma neuvième intervention médicale (dont six opérations). Je suis atteinte d’une endométriose sévère depuis 16 ans, donc j’ai vu la maladie évoluer au fur et à mesure des années. D’abord, d’un point de vue médical. Puis, au niveau de mes proches. J’ai malheureusement accumulé une vaste expérience à propos de mon endométriose. 

Enfin, c’est le fait que je sois devenue maman qui m’a poussée à partager et fonder mon association. Beaucoup de femmes atteintes d’endométriose se battent pour être mères et je pense leur projeter une forme d’espoir.

Avant d’être diagnostiquée, quelle femme étiez-vous ? Quelle femme êtes-vous aujourd’hui ?

Avant le diagnostic ? J’étais jeune, passionnée par la photographie et certainement assez insouciante. Et je ne réalisais pas du tout ce qui m’attendait, dû au manque d’information à propos de la maladie à l’époque. J’étais stressée, mais je gardais une forme de candeur. J’étais très en accord avec ma féminité. Et pour cause, j’avais l’habitude de jouer avec mon image en tant que modèle photo, j’étais très à l’aise avec mon corps. Aujourd’hui, j’ai perdu mon insouciance. Mis à part cela, j’ai gagné en force et en sagesse. Il a fallu que je m’adapte à la maladie. J’ai appris et j’apprends encore à l’accepter. Et j’ai décidé qu’elle ne me définirait pas.

Combien de temps a-t-il fallu pour vous diagnostiquer ?

À l’époque, la maladie était quasi inconnue. Et après plus de dix médecins, c’est un professeur qui a suspecté une endométriose. J’ai subi une ménopause artificielle pendant six mois, qui s’est conclue sur ma première opération. C’est seulement après, et ça se passe encore ainsi aujourd’hui, qu’ils ont diagnostiqué mon endométriose. Ainsi, j’ai appris que je n’avais qu’un an pour tomber enceinte. Cette nouvelle m’a effondrée. Pour conclure, c’est 10 ans d’errance médical puis 1 an pour poser un vrai diagnostic. 

Sur votre site, vous vous qualifiez de "beauty-addict". L'association La belle et l’endo, c’est votre manière de prôner la beauté au-delà de la maladie ?

Beaucoup ne le savent peut-être pas. Mais, les traitements hormonaux proposés pour amoindrir les symptômes de cette maladie ont beaucoup d’effets secondaires. Les cheveux peuvent tomber. Le poids change très souvent, on est enflée même si l’on ne mange pas. D’ailleurs, certaines souffrent « d’endo belly », c’est un gonflement du ventre semblable à près de 6 mois de grossesse qui apparaît lors d’une crise.

Alors, psychologiquement, ces symptômes abiment l’estime de soi. L’endo-belly par exemple, c’est subir des remarques de grossesse alors qu’on ne peut plus ou pas avoir d’enfant. L’endométriose touche aussi à l’intimité, au couple, au désir. Le corps est terni par les traitements, il nous fait souffrir.

Personnellement je ne pouvais pas faire de concessions à propos de l’apparence et de la beauté. Malgré la maladie, ce n’était pas acceptable de me laisser aller. J’ai choisi de m’aimer et de me sentir belle avec une endométriose et de le partager avec bonne humeur et espoir.

Comment créez-vous un lien avec les abonné·e·s à La Belle et l'endo ?

Je reçois beaucoup, beaucoup de messages en privé. Ce sont des femmes en détresse, souvent de très jeunes filles. J’essaye de répondre à tout le monde, sans donner aucun conseil médical. Je partage uniquement mon expérience personnelle. Dans mes articles, je précise également toujours que ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour elles. En effet, il y a autant d’endométrioses que de femmes, il n’y a pas de règles. Du coup, je me dois d’être vraiment précautionneuse sur mes conseils. J’essaye d’être sincère et de m’adapter à chacune en les orientant vers des centres spécialisés. Je leur conseille également de toujours consulter plusieurs médecins avant d’agir. 

Maintenant, j’ai conscience que ce flux de messages atteint sa limite. Afin de pouvoir partager mes messages plus massivement, j’ai lancé l’association. Et mon objectif, c’est également de sensibiliser les proches des malades. 

Vous dîtes répondre quotidiennement à de nombreux messages. Pensez-vous que ces dernières années, la maladie est devenue mieux considérée au sein de la société ?

Oui. Mieux considérée aujourd’hui qu’il y a 16 ans. Le problème est ailleurs. Beaucoup disent encore que l’endométriose est un mal lié à l’endomètre. Pourtant, des recherches récentes prouvent que cela serait lié à des tissus semblables à la muqueuse utérine. Si le corps médical semble ne pas être en accord avec l’origine de cette maladie auto-immune, comment trouver une solution, un remède ? 

Mais il y a tout de même du positif,  pour en citer : l’étude compare. C’est un questionnaire élaboré par une équipe scientifique qui recueille des donnés chaque année. Également, et ce créé très récemment, la fondation sur la recherche pour l’endométriose. Il semblerait que nous soyons encore aux prémisses ! Par exemple, vendredi dernier Olivier Véran a annoncé une mission visant une stratégie nationale contre l’endométriose. Ça va enfin devenir un sujet de santé publique, et c’est énorme.

Comment voyez-vous La Belle et l’endo évoluer d’ici quelques années ?

Évidemment, dans un monde idéal, j’aimerais que l’asso ne soit plus d’aucune utilité. Et je pense à ma fille de six ans, j’aimerais qu’elle n’ait pas à endurer ce que j’ai vécu, physiquement et mentalement.

Je m’adapterai au fil de l’eau, face à l’évolution des mentalités. J’ai créé des miroirs et des bracelets « La belle x l’endo » que je vends sur mon site. Ils ont fait fureur, mes abonnées ont adoré, je n’ai plus eu de stock en une semaine. À mon échelle, je souhaite sensibiliser grâce à  des petits objets tendance, que j’aurais aimé trouver à l’époque de mon diagnostic. D’ailleurs, je proposerai d’ici quelques jours des bracelets de couple, à porter en duo, en guise de soutien. Et mon prochain post abordera pour la première fois le fait d’être mère avec une endométriose. Pour toutes ces raisons, je souhaite beaucoup de courage à toutes, il ne faut pas oublier de s’aimer et de se sentir belle !

Article de Margot Hinry

Pour se donner un coup de boost au moral, on se la joue cocooning et self care cet hiver ! C’est aussi l’occasion de prendre de bonnes habitudes tout en se faisant plaisir. 

Etouffés sous les bonnets, attaqués par le froid et soumis au stress, nos cheveux demandent plus d’attention en ce début d’année. On en profite donc pour les bichonner avec des produits responsables et des exercices 100% confort. 

Hydrater et protéger 

On ne le répétera jamais assez : le masque est le meilleur allié de vos cheveux. Entre soins maison et bains d’huiles végétales, il existe une multitude d’options pour chouchouter les tignasses. Le gel d’Aloe Vera, par exemple, est le must-have de l’hydratation. On en applique alors à volonté sur les pointes et les racines. Et pas besoin d’aller bien loin, c’est disponible en grande surface bio en général, notamment chez Mademoiselle Bio. On n’hésite pas non plus à mettre quelques gouttes d’huile de Jojoba sur ses cheveux avant de sortir, pour les protéger du froid. Toujours chez Mademoiselle Bio, cette huile est d’ailleurs 100% bio certifié. Enfin, on craque pour un masque réparateur, comme celui de chez Cattier.

Passer au shampoing doux

Exit les shampoings génériques, on passe au shampooing personnalisé. La marque parisienne Juste en particulier, propose des cosmétiques sur mesure. Après un diagnostique, la marque développe une formule aux petits oignons, sans sulfate, sans silicone, sans paraben, sans conservateur de synthèse ni PEG (dérivés de pétrochimie), fabriquée en France. Bonus, les packagings sont ultra personnalisables et recyclés. Ou alors on essaie le shampoing solide. La marque Pachamamaï en propose d’ailleurs toute une gamme, ciblée selon les types de cheveux. En collaboration avec des associations responsables, dont la PETA et Zero Waste France, la marque affirme aussi son engagement responsable et on adore! 

Ranger son séchoir électrique 

Bien que ce ne soit pas l’appareil qui consomme le plus d’énergie, il reste très agressif pour nos cheveux. Et pour garantir un séchage rapide, on lui préférera une serviette en micro-fibre. Pour une alternative responsable, on a alors déniché les serviettes en viscose de bambou, beaucoup plus absorbantes que le coton, chez Les Tendances d’Emma

Masser son cuir chevelu 

Pour stimuler la pousse et la circulation sanguine, rien de tel que le massage ! On s’offre un moment cocooning, et on se masse (ou se fait masser ! ) le cuir chevelu du bout des doigts, en mouvement circulaire. Non seulement c’est pratique et gratuit, mais c’est aussi particulièrement agréable! C’est encore plus efficace avec du gel d’aloe pour hydrater, ou un gommage pour se débarrasser des résidus qui résistent au shampoing. On a adopté par exemple le gommage au sel marin Mademoiselle Bio, éco certifié et respectueux des les peaux sensibles.

Gommage capillaire au sel marin Mademoiselle Bio : 10,90€

Changer de brosse

Parce qu’une bonne brosse peut faire énormément de bien aux cheveux, on investit dans du matériel de meilleure qualité. Les brosses Sisley, par exemple, sont idéales pour plusieurs raisons. Premièrement, les poils de sanglier (récoltés de façon responsable comme le stipule la marque) sont plus doux pour les chevelures sensibles ou cassantes. Ils ont aussi pour intérêt d’aider à la répartition du sébum sur le cheveux, ce qui aide à en prendre soin au long terme. Et pour un démêlage en douceur, on opte pour des picots souples, qui par ailleurs aident à masser le cuir chevelu au quotidien.

Le mot d’ordre c’est donc de prendre soin de soi ! Et en choisissant des méthodes plus responsables, on chouchoute aussi la planète.

Une article de Shad De Bary