Pour sa 29ème édition, revenons sur l’histoire de cette campagne

À l’aube de la 30ème édition d’Octobre Rose, nous avons cherché à revenir en arrière… D’où vient cette campagne et par qui a-t-elle été créée ?

© Octobre rose

Tout commence aux États-Unis en 1985. C’est ici et à ce moment que prend place pour la première fois le « National Breast Cancer Awareness Month » (ndlr, ou « le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein », en français), à l’initiative de l’American Cancer Society. Organisée chaque année depuis cette date, cette campagne a pour objectif de sensibiliser à échelle globale et de recueillir des fonds pour la recherche autour de cette maladie. Maladie qui a touché, en 2020 et selon l’OMS, 2,3 millions de femmes et personnes avec une poitrine… Ce qui en fait aujourd’hui le cancer le plus courant à échelle mondiale.

En 1992, Evelyn Lauder, vice-présidente d’Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, imagine le symbole du ruban rose avec l’aide de la rédactrice en chef de Self Magazine, magazine dédié à la santé de la femme. Inspiré de visières roses distribuées après une course pour la recherche du remède dans les années 90, ce ruban est aujourd’hui devenu une icône de la campagne, présent dans le monde entier tous les mois d’octobre depuis 30 ans. Son but, lorsqu’on l’expose ? Exprimer son implication dans la prévention autour du cancer du sein. Pourquoi la couleur rose ? Parce qu’on estime à l’époque que « cette couleur représente les femmes », explique RTL2.

 

Du rose jusqu’à nos portes

Ce mois de sensibilisation s’importe en France en 1994 suite à la création de l’association Le Cancer du Sein, parlons-en ! (ndlr, aujourd’hui nommée Ruban Rose) par la branche française d’Estée Lauder et avec l’aide du média Marie Claire. Cette année-là se lance officiellement Octobre Rose, qui prend donc pour symbole le fameux ruban… Plus tard, en 2003, l’association crée le « Prix Ruban Rose », qui encourage la recherche et l’innovation de jeunes médecins et chercheur·ses. En 30 ans d’existence, cette campagne n’a été annulée qu’une fois et compte donc en 2022 sa 29ème édition.

Une chose est sûre, c’est important d’en parler et de faire de la prévention. En France, près d’une femme ou personne avec une poitrine sur douze est touchée par le cancer du sein. Mais il ne faut pour autant pas s’en inquiéter plus que de raison. Pour en savoir plus sur les chiffres et l’autopalpation, on a posé la question à des spécialistes.

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