Crédit photo : Patrick McElhenney/FOX
Si comme nous, vous finissez presque chaque soirée en pleurs dans les bras de votre meilleure pote, sachez qu’il existe à cela une raison rationnelle : le type d’alcool que vous buvez. On vous explique.
Quand on sort, il y a souvent deux écoles. Celle des alcools forts, et celle du vin et de la bière. Si l’on peut flirter de chaque côté de la frontière selon les occasions, il faut savoir que ce n’est plus sans conséquence. Après des années de questionnement, on a désormais la preuve que la boisson que l’on choisit nous fera réagir de manière différente selon sa composition.
Les chercheurs du Publich Health Wales and King’s College London ont mené une étude sur le sujet en interrogeant 30 000 personnes afin de découvrir comment chaque alcool les affectait, et surtout les émotions qu’ils leur associaient. Le résultat est sans appel : les spiritueux types rhum, gin et whisky ne sont que rarement liés à des sensations positives (20 % des sondés seulement témoignent que cela les aide à se détendre), et sont plus largement sources de sentiments d’agression et de tristesse que les autres breuvages (un tiers du panel l’avoue). Traduisez : si vous n’êtes pas au top de votre forme, évitez à tout prix de vous ruer sur la vodka, ça ne ferait qu’empirer votre état.
À l’inverse, plus de la moitié des amateurs de vin rouge admettent que s’autoriser un petit verre de temps en temps reboosterait leur confiance en eux et leur énergie, même s’ils reportent aussi le plus haut taux de fatigue. L’équipe de recherche précise néanmoins que ces sentiments peuvent être aussi dus à des facteurs extérieurs tels que la publicité autour de chaque produit et l’état émotionnel dans lequel on se trouve au moment de le consommer.
Conclusion : si le vin semble plus festif que l’alcool fort, l’essentiel est de toujours boire avec modération.
> Article de Pauline Machado