ON EST EN TRAIN D’INVENTER UN ALCOOL GARANTI SANS GUEULE DE BOIS
Copyright 2016 Warner Bros Ent. Inc. and Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. and Ratpac-Dune Entertainment, LLC
Un scientifique anglais est à l’origine d’une invention qui serait sur le point de révolutionner nos nuits endiablées : un alcool dont les effets secondaires n’incluent pas la gueule de bois.
Samedi, 11 heures du matin. On se réveille dans un brouillard étourdissant principalement lié aux six caïpirinhas descendues la veille. En se remémorant tant bien que mal notre soirée, on conclut sans grande difficulté que l’on a beaucoup trop forcé sur l’alcool. On se jure donc, comme chaque lendemain de fête, que l’on ne boira plus jamais autant. Et pourtant, on connaît la suite.
La gueule de bois, à moins d’avoir un métabolisme hors du commun, on y coupe rarement après une cuite. C’est là que David Nutt intervient. Professeur britannique à L’Imperial College de Londres, il travaille actuellement sur un subsitut à l’alcool qui rendrait cet état quasi végétatif pratiquement inexistant. L’alcosynth, c’est le nom de cette merveille en devenir, se compose de deux molécules de synthèse dont le goût se rapproche du gin et du whisky. On pourra donc profiter « des plaisirs habituels, sans endommager [notre] foie ni [notre] cœur. », d’après le chercheur. Adieu nausées et mal de crâne persistant, bonjour gaieté et fraîcheur matinale. Il précise également que les effets quels qu’ils soient s’estomperont après deux heures environ, et que l’alcoolisation sera moindre, ce qui ne sera pas plus mal.
Seul ombre à ce tableau plutôt réjouissant, il faudra compter une vingtaine d’année avant d’en voir la couleur. En attendant, on peut opter pour une solution plus sage : réduire sa consommation.
> Article de Pauline Machado