LE DERNIER DE LA FRATRIE SERAIT AUSSI LE PLUS DRÔLE !
Copyright : Twentieth Century Fox
On les croit souvent plus chouchoutés que les premiers, il se pourrait que les benjamins possèdent surtout un humour plus développé que leurs aînés, à défaut d’un sens accrude la débrouillardise. Et c’est une étude qui le dit.
Aîné, cadet ou benjamin, on a tous une place clé dans la fratrie qui définit notre personnalité. Si l’on en croit les clichés, les aînés sont les plus autoritaires, confiants et responsables, les cadets les plus planqués, ils essaient de ne pas se faire remarquer, et les benjamins ont gagné l’éternelle réputation de petits derniers à protéger.
Cela vous semble familier ? A nous aussi, et pour une bonne raison. D’après une étude britannique menée par l’institut YouGov auprès de 1700 adultes sur leur statut et ceux de leurs frères et soeurs, notre vision serait plutôt juste… à part pour un dernier détail : les plus jeunes seraient aussi les clowns de la famille. Et les chercheurs l’expliquent ainsi : « La différence la plus flagrante se fait au niveau du fardeau de la responsabilité : la majorité des aînés (54%) disent qu’ils sont plus responsables que leurs frères et sœurs, contre 31% pour les benjamins. Ceux-ci sont vus comme plus drôles (46% contre 38% des aînés), plus faciles à vivre et plus détendus. ».
Toujours selon YouGov, le fait de responsabiliser rapidement les premiers en leur demandant, entre autres, de prendre les seconds en charge, permettrait aux benjamins de grandir dans un certain confort propice à une personnalité plus positive et décontractée, ainsi qu’à un sens de l’humour aguéri.
En résumé, s’il y a une personne à côté de qui s’asseoir au réveillon pour passer une bonne soirée et éviter les embrouilles annuelles, c’est le dernier de la fratrie.
> Article de Pauline Machado