
@moosekleenex
“ Vous avez été identifié sur une photo “ et là, c’est la panique. Cette photo de nous va-t-elle être belle ? Est-ce qu’il s’agit de notre meilleur profil ? Va-t-on voir notre double menton ? Des boutons ? Nos cheveux étaient-ils bien mis ? Alors on s’empresse d’ouvrir l’application et si par malheur ce cliché ne convient pas, l’identification est vite supprimée.
Megan Jayne Crabbe est une instagrameuse féministe qui revendique le body positive, elle est d’ailleurs l’auteure du best-seller “Body Positive Power”. Dans un récent post sur son compte @bodyposipanda, elle dénonce ce comportement qu’on a déjà toutes eu.
Vous avez besoin d’avoir le contrôle de vos photos sur les réseaux sociaux, parce que vous savez très bien que vos selfies et les photos sur lesquelles vous posez seront mieux qu’une photo prise à votre insu. Ne vous blâmez pas, vous n’êtes pas seule. Mais est-ce réellement important ? En légende de son post, Megan nous offre un petite texte très touchant. Elle nous explique qu’en recevant cette notification, elle arrêtait tout ce qu’elle était en train de faire pour l’ouvrir le plus vite possible et voir la photo. Elle en avait même mal au ventre.
On connait ce sentiment, on se précipite pour que le moins de monde possible ait vu ce qu’on considère comme une horrible photo de nous. Alors qu’en fait, cette photo nous représente réellement, contrairement à celle où l’on essaie de poser selon les critères imposés par les standards de beauté. Et c’est exactement pour cette raison qu’arrêter de se désidentifier à tout prix est du body positive. De la même manière qu’il faut arrêter de zoomer le plus possible sur soi sur une photo de groupe pour regarder si on est assez bien dessus pour ne pas avoir à la refaire.
Dites-vous que si tout le monde arrêtait de supprimer son identification, alors il y aurait plus de photos spontanées et moins de complexes à avoir !
PS : le compte de Megan est un concentré de bienveillance et de bonne humeur, on ne peut que vous conseiller de la suivre !
> Article de Loïse DEWILDEMAN