8 TRUCS À FAIRE POUR SE DIVERTIR PENDANT LE CONFINEMENT

C’est parti pour plusieurs semaines à rester cloitré.e chez soi, avec un frigo plein et trop de temps sur les bras. Plus de sortie possible autrement qu’alimentaire, professionnelle, sanitaire, pour faire de l’exercice seul.e ou pour promener son chien, toujours à proximité de son domicile. Histoire d’alimenter vos journées d’un peu d’ondes positives, on vous a listé 8 activités plus ou moins sérieuses à faire pour vous occuper.

1. Mater des docs de voyage 

Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas mettre un pied dehors – à quelques exceptions près – qu’on ne peut pas s’évader. L’industrie du film documentaire a d’ailleurs été inventée pour ce but précis : faire croire aux gens qu’ils sont allés partout quand, en réalité, ils n’ont pas quitté leur canap’ ni leur pyjama. Et puis aussi leur donner un aperçu de ce qui se passe à l’extérieur de leur petite bulle – plutôt restreinte ces derniers jours. Visiter virtuellement des lieux où l’on voyagera plus tard, se rappeler de destinations qu’on a parcourues il y a quelque mois. Respirer un peu en ces temps incertains, sans pour autant risquer de contaminer la Terre entière en aller siroter des bières aux Buttes Chaumont.

2. Enfin ouvrir ce foutu bullet journal

Notre cousine nous l’avait offert à Noël en se disant qu’on était totalement le genre à décortiquer notre journée quotidiennement. Elle n’avait pas tort. Sauf que notre calendrier social d’influenceuse – ou la flemme – ne nous avait pas permis de nous y plonger bien sérieusement plus tôt. C’est donc l’occasion. Confinée, on a tout le temps du monde pour réfléchir un peu plus à sa vie, à ses ambitions, à ses choix, à ses objectifs. Sans pour autant transformer la période en une course à toujours plus de productivité (rien que d’y penser, ça nous file la migraine), on se sert du bullet journal pour faire le point et voir le futur avec positivité. Qui sait, on en sortira peut-être remontée à bloc, prête à en découdre avec celles et ceux qui jugeraient nos projets impossibles. Et pleine de créativié.

3. Sortir toutes les fringues de sa garde-robe, les essayer, les re-ranger

A force d’acheter des pulls sur Vinted, on finit par ne plus savoir exactement ce qui se cache dans notre armoire. L’idée de faire le tri nous effraie, la vue (et l’odeur) du tas de vêtements vintage en boule sous la penderie aussi. Loin de moi l’envie de vous suggérer de Marie-Kondoïser votre logis, mais avouez qu’y voir plus clair ne serait pas de refus. Simplement parce qu’il y a des chances que vous redécouvriez des pièces oubliées, et que vous tentiez des associations géniales jamais envisagées. Croyez-moi, le sentiment de pouvoir trouver direct une jupe précise en ouvrant sa garde-robe vaut l’effort.

La petite penderie de Cher, dans Clueless.

4. Tester de nouvelles recettes

Pas de curry vert au resto thaï du coin, pas de McDo sur le pouce après une soirée en boîte. Ces prochaines semaines, ce sera nous (à la rigueur notre partenaire) et nous-même face aux plaques de cuisson. Puisqu’on peut mettre le nez dehors pour acheter de quoi se sustenter au supermarché du coin, autant y aller franco. On sort les livres/applis/sites de recettes qu’on s’était juré d’essayer « demain » et on s’attelle à la concoction de petits plats qui fleurent bon le fait maison. De quoi nous donner hâte d’organiser nos premiers dîners une fois les choses revenues à la normale. Ou du moins, quand on pourra à nouveau inviter nos potes chez nous.

5. Découvrir de nouveaux podcasts

Certain.e.s d’entre nous – la plupart, en réalité – télétravaillent. Difficile donc de passer ses journées à mater Netflix quand on a un rapport à rendre (sur quoi, à vous de me le dire) à la première heure le lendemain matin. Ce qui reste réalisable et tout aussi plaisant, c’est de bosser en écoutant une playlist ou mieux : des podcasts. Pour celles et ceux qui, comme moi, n’auraient pas la capacité convoitée de faire plusieurs choses à la fois, on vous conseillera de réserver l’activité à votre pause-dej’ ou autres temps-calmes improvisés.

Chez Paulette, on aime notre propre version du genre, les Paulette Podcasts, mais aussi La Poudre (qui invite une autrice, artiste, politicienne… à s’exprimer sur sa féminité), Bouffons (qui parle de bouffe), Les Couilles sur la table (qui décortique chaque semaine un aspect de la masculinité), Affaires sensibles (les affaires, aventures et procès qui ont marqué les cinquante dernières années) – ou juste la radio, en fond. 

6. Se mettre (vraiment) au yoga

Rapidement, et surtout si on n’a pas la chance de pouvoir s’isoler dans le jardin d’une quelconque maison familiale en province, on va commencer à tourner en rond. Comme un lion en cage sans possibilité de rugir pour exprimer sa frustration. Pour pallier cette situation pour le moins inédite, il n’y a pas 36 solutions : évacuer par le sport. Et plus précisément, le yoga. Les vidéos en ligne, ce n’est pas ce qui manque, et quelques profs se sont même mis.e.s à faire des lives gratuits pour continuer à donner leurs cours malgré les circonstances. 

Pas de pression, c’est juste nous et notre écran. On prend le temps qu’il nous faut et on relâche tout ce qui pèse sur nos épaules. Le stress de la pandémie, les débuts de claustrophobie, l’envie de liberté. On sait évidemment que rester chez soi est plus qu’essentiel et justifié, mais ça ne nous empêche pas de vouloir à tout prix que ça s’arrête – pour notre santé mentale et surtout pour le bien commun.

7. Perfectionner sa bibliographie féministe

Il y a forcément des ouvrages qui nous font de l’oeil depuis des mois. Des titres qui demandent un temps de réflexion, de remise en question plus important que des romans classiques (tout aussi indispensables, ne vous méprenez pas). C’est l’occasion de s’y pencher assidûment, de parfaire son savoir sur certains sujets, de déconstruire sa pensée dans le confort de son appartement pour en sortir plus armée que jamais à affronter le fléau du patriarcat. Résistance !

8. Appeler ses grands-parents et aider ses voisin.e.s

Eux aussi son seul.e.s chez eux, et le contact avec l’extérieur est d’autant plus nécessaire qu’ils n’ont peut-être pas accès aux moyens de communications modernes (sous-entendu pas de smartphone). Tous les matins, on s’assure d’avoir envoyé un petit message ou de passer un coup de téléphone à sa grand-mère pour parler de tout et de rien, et lui montrer qu’on est là. Pareil pour nos voisin.e.s qui ne peuvent pas forcément sortir, où on davantage de risques de contracter le virus. On propose de faire leurs courses en se protégeant la bouche et en portant des gants en latex, et de déposer les vivres sur le paillasson. Ou alors d’imprimer les attestations de sortie de celles et ceux qui ne peuvent pas le faire, ni ne possèdent de téléphone assez performants. Le lien social est essentiel, il faut simplement l’adapter à l’actualité pour ne mettre personne en danger.

On vous rappelle les gestes de sécurité à adopter lors des sorties exceptionnelles ici

Article de Pauline Machado

Partager sur :

Vous pourriez aimer...