7 FILMS À VOIR POUR SE FAIRE DU BIEN
Parce que se bichonner passe aussi par un rendez-vous en tête à tête avec notre télé, voici 7 façons de célébrer notre amour-propre à l’écran.
1. La Revanche d’une blonde
Le film emmené par Reese Witherspoon a marqué toute une génération. Pour le look d’Elle Woods (à mi-chemin entre Barbie fait du shopping et Barbie entre à la fac), pour sa réplique cinglante à Selma Blair quand elle débarque en playmate à une soirée supposément déguisée, mais surtout pour la leçon de confiance en soi qu’il inculque. Elle est l’incarnation de la reine de beauté, présidente de sororité de surcroît, que les teen movies nous ont souvent appris à détester – au profit d’une outsider plus introvertie. Et pourtant, Elle Woods casse les codes. Elle trouve sa place à Harvard sans laisser tomber la panoplie de pin-up des années 2000 qu’on ne saurait lui détacher. Elle ne réussit pas parce qu’elle se fond dans le moule, mais au contraire parce qu’elle sait combiner les deux univers. Surtout, parce qu’elle croit en elle. Et ça nous inspire.

Pour qui : celles qui ont besoin de voir la vie en rose.
2. Thelma et Louise
Le road-movie féministe donne soif d’émancipation et d’aventure. On aime Louise pour son indépendance, son courage et sa débrouillardise. On aime Thelma parce qu’elle nous surprend à prendre les rennes quand le navire coule. On veut qu’elles s’en sortent parce qu’elles le méritent, et parce qu’elles symbolisent toutes les injustices auxquelles les femmes doivent faire face depuis des siècles. Thelma et Louise, c’est une histoire d’amour, d’amitié, de vengeance et du sort tragique que la société réserve parfois à ses citoyennes. Deux âme-soeurs qui n’ont pas d’autre échappatoire à leurs problèmes que de foncer sans réfléchir. Et pour qui la liberté n’a pas de prix. Des personnages si forts qu’ils donnent des idées de prénom.

Pour qui : celles qui ont la rage au ventre.
3. Célibataire : mode d’emploi
D’accord, le long-métrage n’a rien d’une Palme d’Or. Pas vraiment fin ni original. C’est l’histoire de Dakota Johnson, fraîchement célibataire à New York, qui tombe sur le chemin de Rebel Wilson (notre coup de coeur) et se lance dans l’expérience inédite du coup d’un soir. Sauf que là où la plupart des rom-coms transforment cette tranche de vie en quête effrénée de l’homme parfait (l’hétéronormativité à son paroxysme), Célibataire : mode d’emploi – How To Be Single, en VO – saisit l’importance de ces années en solo. Le film assure que c’est justement à ce moment-là que l’on découvre qui on est, et que “notre vraie vie se passe”. Une ode à l’amour-propre qui ne finit pas, pour une fois, par un gros happy ending en couple au bord de la mer.

Pour qui : celles qui veulent se célébrer.
4. Le premier jour du reste de ta vie
Il n’y a rien d’extraordinaire dans l’histoire de la famille que dépeint Rémi Bezançon. C’est sûrement pour ça qu’on s’y attache comme à la nôtre. La complexité des relations fraternelles, les tensions électriques entre pères et fils, la peur de vieillir et les obstacles qui rodent sonnent vrais. Les liens indéfectibles malgré tout, aussi. Et puis l’indulgence des parents face aux conneries de leurs enfants – et inversement – fait du bien à l’âme. On pense à ceux et celles qui nous aiment inconditionnellement, peu importent les étapes difficiles qu’on traverse, les expériences qui nous chagrinent. Se sentir chérie quoiqu’il arrive par nos proches nous calme l’esprit. Ça, et la bande-son pointue du film.

Pour qui : celles qui ont le mal du pays.
5. Deux moi
Cédric Klapisch capture les instants suspendus d’une vie comme personne. Dans Deux moi, le réalisateur suit Mélanie, une jeune femme qui travaille dans un labo et a du mal à s’imposer. Elle sort d’une rupture compliquée qu’elle ne sait pas comment oublier. Son voisin, Rémy, a lui aussi un passé qui le freine dans ses relations. Il accepte un boulot de conseiller clientèle dans une start-up qui justifie un salaire minable par un baby foot à la cafèt’, et adopte un chat pour se sentir moins seul. On ne sait pas vraiment où l’histoire nous mène jusqu’à ce que tout tombe sous le sens. Le message est clair – quoique plus subtil devant la caméra de Klapisch – il faut savoir s’aimer soi, avant d’aimer tout court. On prend note.

Pour qui : celles qui désespèrent de trouver l’amour.
6. Bring it on
On ne présente plus le classique du teen movie américain. Bring it on, ou American Girls en VF, voit une Kirsten Dunst tout juste sortie de Virgin Suicides virevolter en meneuse de cheerleaders déterminée. Aux Etats-Unis, la discipline se prend très au sérieux, bien au-delà de la simple agitation de pompon devant les quaterbacks du lycée qu’on représente à tort au ciné. C’est une compétition féroce qui oppose des acrobates ultra-sportives qui en veulent. Mais qui restent des ados sur qui on fait peser des rêves trop lourds pour elles. Heureusement, Amérique oblige, l’entraide et l’honnêteté l’emportent toujours. Ajoutez à ça des pyramides vertigineuses, des amitiés solides, Gabriel Union-Wade et une amourette tendre, et vous obtenez une oeuvre culte.

Pour qui : celles qui ont soif de sororité.
7. A la poursuite du bonheur
L’histoire incroyable mais vraie de Chris Gardner, qui a réussi à se faire une place convoitée dans le monde de la finance à force de motivation et de travail acharné, alors qu’il vivait dans la rue seul avec son enfant de cinq ans. Le duo père-fils (interprété par Will et Jaden Smith) émeut autant que son destin, et motive aussi bien à donner le meilleur de soi-même qu’à relativiser ses problèmes mineurs. On se le passe un soir de petite déprime pour pleurer un bon coup, de joie bien entendu.

Pour qui : celles qui veulent se prouver qu’elles peuvent y arriver.
Article de Pauline Machado