#LUNDI14SEPTEMBRE : LE COMBAT DES LYCÉENNES POUR POUVOIR S’HABILLER COMME ELLES LE SOUHAITENT
Lundi 14 septembre, beaucoup de lycéennes et collégiennes ont décidé de s’habiller de manière « inappropriée » – selon les dires des CPE, et de venir en cours en jupes, shorts et/ou crop-top.
Hier a eu lieu un mouvement de libération des jeunes femmes, mis en place sur les réseaux sociaux. D’abord apparue sur TikTok, cette idée a très vite été relayée et encouragée par des personnalités publiques, comme Angèle, l’ex-secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa ou encore la militante féministe Caroline de Haas. Le but ? Protester contre les interdictions vestimentaires dans les établissements scolaires – et ainsi protester contre le sexisme ordinaire.
Les origines
Depuis la rentrée, de nombreux témoignages fusent sur les réseaux sociaux. Des témoignages de filles qui montrent leurs tenues, choquées que celles-ci soient considérées comme inappropriées. Ces tenues ? Des crop-tops, des shorts, des jupes, des robes… Choquant, n’est-ce pas ? Le pire, c’est les commentaires du personnel d’autorité : « cela va déconcentrer les garçons », « c’est provocant », « ici on est là pour apprendre », …
L’expérience
Lundi 14 septembre, donc, de nombreux.se.s jeunes se sont habillé.e.s de manière « provocante » – certains garçons ayant même joué le jeu. Le résultat ? Beaucoup se sont plaint.e.s de ne pas avoir été accepté.e.s en cours, d’avoir eu des avertissements et des réflexions du corps enseignant. Par exemple, @NaisTalon sur Twitter, explique qu’une amie à elle (qui portait un short de la même longueur qu’un garçon) s’est pris un avertissement, alors que le garçon non. Autre exemple : @Amantiaaa sur Twitter a partagé une photo d’elle et de ses amies, expliquant qu’elles ont toutes été « recalée[s] parce-que ce n’est pas approprié ».
A la suite de ce mouvement, de nouveaux hashtags ont vu le jour pour continuer de partager des témoignages sexistes ou déplacés. Les deux nouveaux en date ? #Balancetonbahut et #Balancetonprof. Encore une belle initiative pour libérer la parole.
Article de Clémence Bouquerod