LE PÂTISSIER BENOÎT CASTEL PRÉSENTE SON PAIN ANTI-GASPI
Benoît Castel propose un pain innovant à retrouver dans ses établissements parisiens.
Le pâtissier parisien se démarque par son engagement éco-responsable. Au coeur de son projet anti-gaspi, il présente aujourd’hui son « pain d’hier et de demain ».
Un pâtissier engagé
Benoît Castel a réalisé un parcours d’exception. Après une formation à Rennes, il s’installe à Paris. Il y rejoint rapidement l’équipe de pâtisserie de la cheffe Hélène Darroze, favorite des habitué·e·s de Top Chef. Il s’y illustre pendant 4 ans en tant que chef pâtissier, avant de gagner la prestigieuse écurie Costes, puis La Grande Epicerie de Paris.
Fort de ses expériences, il prend son envol en 2012 en se lançant dans des projets de boulangeries-pâtisseries. Il se revendique alors « artisan commerçant », marqué par un profond engagement éco-responsable. Pour pouvoir s’inscrire dans un circuit court de production, il fait alors appel à des paysans meuniers pour sa farine. Il refuse également d’utiliser des colorants artificiels, leur préférant les produits bruts et les colorants naturels et de saisons.
Une démarche anti-gaspi
Afin de continuer d’innover dans sa démarche éthique, Benoît Castel intègre aussi une procédure contre le gaspillage. Le mobilier de sa boutique rue Sorbier est d’ailleurs chiné, pour un esprit vintage, qui renforce le charme du lieu classé 1914.
Guidé par l’adage hérité de Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », il innove enfin contre le gaspillage alimentaire. Ses tartes aux pommes sont par exemple composées de l’intégralité du fruit, jusqu’au trognon qui est intégré au nappage des produits. Et après des années de recherche, il dévoile aujourd’hui son « pain d’hier et de demain ». Les pains invendus sont en effet transformés en chapelure, puis intégrés à la pâte d’un pain novateur et responsable. On adore !
On retrouve les pâtisseries de Benoît Castel dans ses trois boulangeries et sur son e-shop (les livraison se font à vélo, évidemment).
Un article de Shad De Bary