RENCONTRE AVEC JANIE POUR LA SORTIE DE SON PREMIER EP

La chanteuse Janie sort son premier EP, nommée Petite Blonde. Au programme, quatre titres nostalgiques et pop, avec un côté engagé qu’on aime tant. 

Artiste prometteuse, Janie sort son premier EP, Petite Blonde, le 30 octobre. Nostalgique, doux et parfois pop, il est aussi engagé. Et ça, on adore. Mais, pour celleux qui ne la connaissent pas encore, qui est-elle ? Janie est auteure, compositrice et interprète française. Elle s’inspire des grands noms, comme Françoise Hardy et Sylvie Vartan, pour garder ce registre de variété française et ce romantisme qui lui plait tant. On lui a posé quelques questions. 

D’où te viennent tes inspirations ? Et en particulier pour cet EP ? 

J’ai été baignée dans la variété française, alors je crois qu’inévitablement on le ressent dans ma façon de composer. C’est en moi. Je crois que cet EP est aussi assez libre, on peut y écouter un solo de guitare très kitsch, comme une ambiance un peu dark électronique, ou encore des pianos voix tout doux. Je ne me mets pas de barrières. Bon, si on l’écoute, on remarque quand même que j’ai un faible pour les envolées de fin, c’est quelque chose de commun à tous les titres de cet EP. 

Quel message voudrais-tu faire passer ? 

Il y en aurait tellement ! Mais propre à cet EP je dirais la tolérance de manière générale. Aussi bien envers les autres qu’envers soi-même. Accepter d’être différent et accepter la différence, être indulgent avec son corps, avec ses émotions. 

Le combat des stéréotypes corporels me tient beaucoup à cœur, notamment celui des femmes, celui qu’on stigmatise, qu’on impose, qu’on maltraite. Il est grand temps que ça change ! 

Janie
Janie – © Instagram de Janie

Tu y parles d’expériences personnelles ? 

Totalement. Du début à la fin, tout est vrai et vécu. Je crois que pour la première dizaine de chansons que l’on dévoile, c’est inévitable. Ou alors, on fait ce métier pour d’autres raisons que la libération de ses propres émotions. Moi, c’est mon média. Forcément, on parle toujours un peu de soi. J’aimerais, plus tard, arriver à retranscrire de l’imaginaire ou de l’observation. Mais pour le moment, je ne suis capable d’écrire que sur ce que je vis, ce que je ressens, ce qui m’anime.

Penses-tu qu’il est difficile de se faire un nom dans le milieu – particulièrement en tant que femme ? 

Je pense qu’aujourd’hui il est « difficile » de se faire un nom tout court. Surtout dans la situation actuelle, surtout pour les nouveaux artistes.  

Après, si on parle d’être une femme dans l’industrie musicale, c’est autre chose. Oui, c’est difficile et oui c’est un milieu misogyne. Comme beaucoup. 

Un mot de fin pour celleux qui nous lisent ?

Si vous cherchez du réconfort, venez le trouver dans mes chansons <3

Ça, c’est à rajouter à notre playlist 

Rendez-vous le 30 octobre pour retrouver un EP personnel, qui évoque les préjugés, les troubles alimentaires, le deuil, l’amour… Et pour avoir un petit avant-goût, le clip de la chanson Petite Blonde est sorti le 28 octobre ! 

Article de Clémence Bouquerod 

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