OKJA, CONTE POUR ADULTES, PREMIER COUP DE COEUR DU FESTIVAL DE CANNES

Ce vendredi 19 mai etait projeté au Festival de Cannes le film Okja du realisateur sud coréen Bong Joon-ho. Un gros coup de coeur et on vous explique pourquoi.

Si rien ne semblait se dérouler comme prévu au début de la projection du matin d’Okja : le logo Netflix a été hué par les festivaliers, le rideau de l’écran ne s’est pas découvert entièrement, cachant une partie du film, la projection a finalement été interrompue suite à des problèmes techniques, Okja a définitivement su nous faire oublier ces petites mésaventures. 

> Le pitch d’Okja :

Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s’est occupée sans relâche d’Okja, un énorme cochon au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud.
Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l’animal jusqu’à New York où Lucy Mirando (Tilda SwiNton), la directrice narcissique et égocentrique de l’entreprise, veut transformer en saucisse celui que l’on surnomme Super Cochon.
Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu’elle croise la route du Front libérateurs d’animaux (dont le leader n’est autre que le génialissime Paul Dano) et du présentateur télé comlètement zinzin campé par Jake Gyllenhal.

Okja est un film qui n’est pas sans rappeler L’Histoire sans fin, où, dès les premières minutes, à l’instar de Mija, on s’attache à cette grosse bête velue. Là, même s’il s’agit d’un cochon difforme, poilu et pas des plus seyants, on se prend d’empathie pour cette créature atypique qui risque de finir en jarret.

Si, au début, on se croirait dans un remake de Charlie et la Chocolaterie – avec une Tilda Swinton dingo qui nous évoque Johnny Depp, rapidement, on comprend que le film n’est pas un conte pour enfant. Mais quoi de mieux que le rire pour décrocher les larmes et dénoncer l’horreur des abattoirs, la société de consommation et les OGM ? En tout cas, après avoir vu le film, on n’a plus du tout envie de manger de porc. Et si la Croisette devenait végétarienne suite à cette 70ème édition ?

> On a hâte que vous puissiez le découvrir à votre tour ! Petit problème, Netflix a annoncé que ses deux films en compétition, « Ojka » donc et « The Meyerowitz Stories » de l’Américain Noah Baumbach, ne sortiraient pas en salles en France. Une nouvelle qui a suscité la colère de la profession et du jury qui ont depuis modifié leur règlement, imposant à partir de 2018 que tout film en compétition s’engage à sortir en salles.
Il ne sera donc à retrouver que sur Netflix et ce dès le 29 juin.

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