Crédit : American Empirical Pictures
Pour vos séances cinéma des vacances de fin d’années, nous avons décidé de renouveler un peu vos classiques. Si l’essence familiale des fêtes sommeille en chacun des films que l’on vous propose, Paulette vous apporte un souffle de nouveauté avec cette liste confectionnée avec grand soin et amour. Allez, on vous dévoile tout !
Peau d’âne de Jacques Demy (1970) : En plus du conte de fée vous pourrez par la même occasion apprendre une nouvelle recette de cake
Crédit : Parc Film / Marianne Productions
Un conte de fées comme ils ne se font plus : Peau d’âne est le film ultime des fêtes de fin d’années, rassemblant tous les membres de la famille autour d’une histoire touchante et d’une actrice, Catherine Deneuve, qui personnifie pas seulement une, mais toutes les générations depuis les sixties.
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2014) : À l’aventure
Crédit : American Empirical Pictures
C’est une histoire d’amour candide entre un lobby boy et une jeune fille boulangère, Agatha. Baignées dans un univers au second degré, les situations les plus sérieuses sont détournées de manière humoristique et décalée. Par la suite, le film évolue en aventure pour les deux jeunes adolescents : ponctuée de courses, de paysages divers et de fuites, c’est tout comme si Wes Anderson mettait en image ce qu’on aurait nous-mêmes voulu vivre plus jeunes.
Boyhood de Richard Linklater (2014) : Un film familial juste et touchant
Crédit : Detour Filmproduction
Vous poursuivrez le parcours d’un jeune garçon qui a été filmé chaque année depuis l’âge de six ans. Percutant, il raconte l’histoire d’une famille commune, des doutes de chacun, de la difficulté de vieillir un peu et de vivre au milieu de ses souvenirs. Rien d’extraordinaire ni de cosmique ou de féerique nous est conté, est uniquement narrée une vie simple qui, à elle seule, constitue une grande aventure.
Vacances romaines de William Wyler (1954) : Un conte de fée à l’envers
Crédit : Paramount Pictures
En noir et blanc, très vintage, rien ne doit vous rebutter cependant. La magnifique Audrey Hepburn incarne une princesse en mission diplomatique à Rome, en Italie. Elle y rencontre un journaliste qui tombe un peu amoureux d’elle sans prendre conscience de qui elle est. Il découvre son identité plus tard, tandis que la jeune femme mystérieuse se promène en catimini dans les plus belles places de Rome.
Orgueil et préjugés de Joe Wright (2005) : Pour les paysages, les acteurs, l’histoire…
Crédit : Universal Pictures
Adaptation du roman éponyme de Jane Austen, Orgueil et Préjugés est la traditionnelle histoire d’un homme et d’une femme qui n’arrivent pas à comprendre la confusion des sentiments qui les animent et qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Le spectateur est immergé dans une vieille Angleterre prévictorienne, très attachée aux titres de noblesse et aux rangs, et plus essentiellement, au sein de laquelle il est difficile à l’amour de se frayer une place.
La belle et la bête de Gary Trousdale et Kirk Wise (1992) : Le Disney le plus emblématique des fêtes
Credit : Disney
Paysage enneigé dans un village niché en France : oui, c’est bien de la belle et la bête dont il s’agit ! Pour les fêtes, c’est le Disney qui se fond parfaitement dans une ambiance d’hiver et de lumières. Et naturellement, l’histoire adaptée du conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont transmet une morale positive, valorisant l’importance de la beauté intérieure, plutôt que des diktats de beautés extérieures.
> Article de Yasmine Lahrichi