6 JEUX DE SOCIÉTÉ À GLISSER SOUS LE SAPIN

Avec l’aide d’une gérante de magasins de jouets et jeux de société, on vous a déniché les meilleurs jeux à offrir à Noël. Pour les habitué·e·s, et même les débutant·e·s ! 

Catherine Chanove est gérante de trois boutiques de jouets et jeux de société indépendantes dans la région de Lyon, nommées Poisson d’Avril. Dans ses boutiques, pas question de genrer les rayons ni les produits. Au contraire, toute l’équipe bataille avec les fournisseurs pour éradiquer le problème à la source. Et ça, on l’encourage grandement ! Point bonus – et très important, 60 % de leurs jouets et jeux sont fabriqués en France ou en Europe, et quand ce n’est pas le cas, les entreprises sont éthiques. Grande connaisseuse de jeux de société, elle nous partage donc sa sélection de Noël, pour « rassembler les familles autour d’un bon jeu. »

Jeux coopératifs

Fiesta de Los Muertos est un jeu fabriqué en Europe sur le thème de la fête des morts mexicaine. Le but ? Essayer de retrouver le nom d’un personnage fictif ou réel décédé, afin que son âme repose en paix. Ok, mais comment on fait ? Le joueur qui fait deviner passe à son voisin un mot censé représenter son personnage. Par association d’idées, le voisin doit écrire un nouveau mot et le passer au prochain, et ainsi de suite. Et parce que ce serait trop facile, chaque joueur essaye de faire deviner son personnage en même temps. Fou rire garanti ! 

Fabriqué en Allemagne, The Mind est un jeu coopératif (et mon préféré dans ce domaine). Très original, c’est un jeu où toute communication est interdite. Pas de signe, pas de parole. Le but ? Poser des chiffres dans un ordre croissant. Le tout, sans tour de jeu, et sans se parler, on le répète. De quoi voir si votre esprit fusionne avec ceux de votre famille et amis ! Point bonus : l’éditeur est parisien, et se nomme Oya.

En plus d’être un jeu d’ambiance, Kosmopoli:nous apporte de nouvelles connaissances. On s’explique. Fabriqué en France et édité à Lyon, ce jeu met en scène des dialectes existants quelque part dans le monde, et qu’on ne connaît pas. Sur le thème de la cuisine, il imagine un client qui parle dans une langue inconnue, le serveur qui essaye de répéter sa commande au chef, et le chef aux cuisiniers. Du vrai bouche à oreille ! Selon Catherine Chanove, c’est une « expérience intéressante ».  

Jeux d’équipe ou individuels

On sait, le nom fait peur comme ça. Oui, c’est bien un jeu sur la thématique du foot, qui ravira tou·te·s les fans ! Mais promis, même si tu détestes ce sport, tu vas adorer le jeu. Vrai jeu d’ambiance, Crazy Kick est fabriqué en Allemagne. Évidemment, l’objectif est de marquer des buts, en équipe, et en choisissant la bonne personne au bon moment. Mais la mécanique est super fun. Bonus : l’éditeur est encore une fois le parisien Oya. 

Un peu d’originalité ici avec Code Name, qui commence à bien faire parler de lui ! Fabriqué en Europe, c’est un jeu d’équipe, où le but est de faire deviner des mots à ses coéquipiers, en n’utilisant qu’un seul terme ! Attention cependant à ne pas aider l’équipe adverse pas inadvertance… L’ambiance y est en mode FBI, et il est parfait pour toute la famille. Avec toutes ses déclinaisons, vous serez sûr·e de faire plaisir.

Fabriqué en Allemagne, Karuba est un jeu un peu plus long, plutôt pour les joueurs confirmés, ou qui n’ont pas peur de se laisser porter pendant 40 minutes. Ici, le jeu est plutôt individuel, et l’objectif est d’aider ses quatre aventuriers à rejoindre leur temple. Mais pas si simple, le chemin sera rempli d’embûches… et aussi de trésors ! 

Pour vous procurer ces jeux, s’ils ne sont pas en vente sur le site de Poisson d’avril, vous pouvez appeler pour organiser une livraison. Le plus important, c’est de soutenir les boutiques indépendantes. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Déjà, parce qu’elles engagent de réel·les connaisseur·ses, qui peuvent vous aider à choisir LE jeu fait pour vous. « Nous, on va chercher le jeu qui va plaire à nos clients et auquel ils vont vraiment jouer. Notre but, ce n’est pas de leur vendre une boite de jeu qui va dormir dans un placard », explique Catherine Chanove. Mais les soutenir, cela permet aussi de conserver l’individualité de nos centres villes et quartiers. Et surtout, « cela fait vivre des passionnés. Surtout après le Covid-19. On a besoin de l’effort de tout le monde pour continuer à vivre et à faire jouer les familles ensemble.« 

Article de Clémence Bouquerod 

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